Toma (B)
 
LA GESTION DE CRISE SANITAIRE. Réunion AEEMA, 19 mai 1994
 
Hubert (B)
Le nombre de toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) déclarées en France a augmenté de 45 foyers en 1984 à 732 foyers en 1992. Les actions entreprises en 1987 et 1988 pour améliorer la déclaration sont principalement responsables de cette progression. Cependant, les infections à Salmonella enteritidis provoquées par la consommation d'œufs crus ou peu cuits sont devenues un problème majeur. Cette situation a justifié des mesures spécifiques de prévention vis-à-vis des consommateurs et dans la filière de production des œufs.
 
Gerster (F)
Cet article décrit la chronologie d'une intoxication alimentaire ayant touché plusieurs centaines d'enfants des écoles maternelles et primaires de Dijon. Après cette description, sont présentées les règles de gestion de crise qui peuvent être déduites de l'analyse de cette intoxication alimentaire.
 
Van de Wiele (A)
En juillet 1993, des élevages ovins ont subitement déclaré l'agalaxie contagieuse dans des estives de la vallée d'Ossau, dans les Pyrénées-Atlantiques. Les responsables sanitaires ont été prévenus, les résultats ont été confirmés, tous les troupeaux ont été mis sous surveillance, les mouvements de transhumance ont été contrôlés et, peu à peu, sur 27 troupeaux atteints, 26 ont été abattus. Cet épisode a révélé les problèmes dus à la conduite d'élevage, aux limites techniques, aux outils réglementaires, aux aspects humains et, bien sûr, aux dépenses supplémentaires. Mais s'il existe des conséquences négatives sur l'équilibre de la filière suite à l'abattage de 4.500 brebis, il y a aussi des conséquences positives. Le bilan, encore provisoire, est globalement satisfaisant, grâce à l'engagement réciproque des éleveurs concernés et des instances sanitaires responsables. Toutes les conséquences de cet épisode n'ont pas encore disparu. Il reste des leçons à tirer et, dorénavant, il faut utiliser le plus possible les connaissances acquises pour préparer tout l'environnement agricole à d'éventuels incidents sanitaires.
 
Vanthemsche (P) & Saegermann (C)
Deux épizooties de peste porcine classique sont apparues en Belgique respectivement en 1993 et 1994. Les données relatives à ces deux épizooties, les structures qui ont été mises en place pour les gérer, la stratégie qui a été appliquée et la manière dont la lutte a été organisée sont présentées.
 
Lagadec (P)
Après une présentation des caractéristiques habituelles des crises ainsi que des carences et des blocages qui participent à leur naissance, l'auteur évoque les démarches d'apprentissage à mettre en œuvre pour prévenir leur développement.
 
Dufour (B)
 
ARTICLES D'ÉPIDÉMIOLOGIE
 
André-Fontaine (G), Ruvoen-Clouet (N) & Ganière (J-P)
L'utilisation de l'intradermotuberculination comparative dans le but de différencier l'infection due aux bacilles tuberculeux, des infections dues aux autres mycobactéries, ne peut être mise en œuvre que sur des cheptels. L'interprétation peut être rendue difficile quand le lot d'animaux choisis pour sa réalisation n'est pas représentatif du cheptel, introduisant des biais de sélection (animaux d'âges groupés, animaux ayant déjà réagi à l'intradermotuberculination simple). Ces difficultés sont évoquées à partir d'exemples du terrain.
 
Ducrot (C)
Le présent article présente des extraits d'une thèse de Doctorat d'Université, spécialité biométrie, soutenue publiquement le 4 juin 1993 à l'Université Claude Bernard, Lyon I. Fondée sur l'exemple d'une enquête d'écopathologie relative aux facteurs de risque d'infécondité des vaches allaitantes, elle développe l'idée que la pathologie d'élevage et les multiples facteurs qui interviennent dans son développement s'apparentent aux systèmes complexes étudiés dans diverses disciplines (biologie, écologie, sociologie). Elle envisage par ailleurs la mise en œuvre de plusieurs méthodes d'analyse des données qui, par leurs complémentarités, permettent d'analyser la réalité de manière plus approfondie. Sont reproduits ici, après l'introduction, les principaux tableaux et graphiques rendant compte des résultats observés, la partie de la discussion relative à la question des tests multiples, largement utilisés en épidémiologie malgré les problèmes d'ordre statistique qu'ils posent, et la conclusion.
 
Dufour (B)
La méthode HACCP (Hazard Analysis Critical Control Points) est une méthode qui permet de construire et de mettre en œuvre l'assurance de la qualité dans le secteur de l'industrie agro-alimentaire. Les principes de cette méthode sont rappelés dans cet article, puis une transposition de la méthode HACCP à l'épidémiosurveillance est présentée. Elle comprend une définition appliquée aux réseaux d'épidémiosurveillance des termes : fabrication, produit, sécurité, danger, point critique pour la maîtrise, puis une proposition d'utilisation des concepts de la méthode à l'évaluation de la qualité du fonctionnement des réseaux d'épidémiosurveillance.
 
SITUATION ÉPIDÉMIOLOGIQUE DE QUELQUES MALADIES ANIMALES EN 1993
 
Toma (B), Buffereau (JP), Guillotin (J), Bataillon (G), Caquineau (L), Rose (R), Ménard (MF) & Michel (B)
Dans les lignes qui suivent, le bilan de la situation épidémiologique de la maladie d'Aujeszky en France en 1993 est présenté à l'aide de tableaux et de figures. Les indicateurs utilisés montrent que la situation en 1993 a peu évolué par rapport à celle de 1992.
 
Dufour (B) & Vaesken (L)
Le bilan de la lutte contre la L.B.E. en France en 1993 est présenté à l'aide de tableaux et de figures grâce aux informations provenant de la Direction générale de l'alimentation. Les indicateurs utilisés (taux d'infection, foyers cliniques, abattages...) permettent de mesurer les progrès rapides réalisés dans cette lutte. Néanmoins, un effort reste à fournir dans le domaine des qualifications de cheptels et de zones.
 
Garin-Bastuji (B), Gerbier (G), Douzal (Y), Vaucel (D), Hummel (N), Thiébaud (M), Grayon (M) & Verger (JM)
La situation de la brucellose bovine, ovine et caprine en France en 1993 est présentée à l'aide de cartes, de tableaux et de graphiques. Les indicateurs utilisés confirment l'amélioration de la situation sanitaire. Le bilan des souches de Brucella isolées chez l'animal en France en 1993 est présenté. Les biovars 1 et 3 de B. abortus et le biovar 3 de B. melitensis sont les biovars les plus souvent isolés chez les bovins. Brucella suis biovar 2 a été isolé en 1993 du porc, du sanglier et du lièvre. Le bilan des réactions sérologiques non spécifiques en brucellose bovine pour la campagne 1993-1994 de prophylaxie est également dressé. Le phénomène apparu de façon notable en 1990-1991 a augmenté de façon importante en 1992-1993 et s'est à peu près stabilisé en 1993-1994. Certains départements connaissent cependant plus de 10 p. cent de leurs cheptels touchés par le phénomène.
 
Aubert (M), Barrat (J) & Masson (E)
La situation de la rage en France et en Europe en 1993 est présentée à l'aide de cartes, tableaux et graphiques. Quelques acquisitions scientifiques ou techniques faites au cours de l'année, en relation avec l'épidémiologie ou la prophylaxie de cette maladie, sont ensuite développées.
 
Bénet (J-J)
En 1993, 420 000 cheptels bovins, regroupant 15,5 millions de bovins, ont été soumis à la prophylaxie de la tuberculose. Le pourcentage de prévalence annuelle des cheptels infectés a été de 0,25 %, celui de la prévalence instantanée au 31 décembre de 0,12 %, celui de l'incidence annuelle de 0,11 %. Le taux d'incidence des animaux infectés a été de 2,2 pour dix mille. La proportion de saisies portant sur des bovins non marqués est de 15,9 %. La proportion des saisies totales sur l'ensemble des saisies est de 13 %. La situation est très favorable dans un grand nombre de départements français. Les contrôles sanitaires à l'introduction doivent rester un souci permanent des propriétaires de bovins. Les données suggèrent l'importance potentielle du réservoir constitué par des bovins non-réagissant et infectés, dans l'apparition de la tuberculose dans un élevage.
 
INFORMATIONS
 
Drucker (J)
 
 
 
 
 
 
 
Moutou (F)