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Toma (B)
ÉPIDÉMIO-SURVEILLANCE ANIMALE - Réunion AEEMA, Alfort, 23 mai 1985
Tufféry (G)
Cet article introductif définit les notions importantes relatives à l`épidémiosurveillance et présente les étapes logiques permettant de construire un réseau de veille.
Lechapt (G)
Les avertissements agricoles font appel à une solide implantation régionale et départementale du Service de la protection des végétaux, qui s'assure le concours de près de 3000 observateurs. Un plan d'informatisation est actuellement mis en œuvre pour améliorer la collecte et le traitement des données, ce qui nécessite des investissements matériels et logiciels considérables. La diffusion traditionnelle par voie postale a été fortement augmentée au cours des dernières années en même temps qu’un effort était fait pour améliorer la qualité des bulletins ; le développement de la télématique viendra encore améliorer la rapidité de transmission des messages d'alerte.
Brunet (J)
L'objectif de cette étude est de mieux connaître les mécanismes du parasitisme ovin des zones sèches du Sud-Est, et notamment des strongles gastro-intestinaux, des protostrongyloses et de la petite douve. Pour cela, une méthode a été mise au point de 1978 à 1980. Elle est basée sur des prélèvements coprologiques dans des élevages témoins représentatifs de ces régions et de leurs systèmes de production. Les éleveurs acceptant de participer à ce suivi bénéficient des premières données brutes. Par la suite, les résultats sont analysés collectivement : pour chaque parasite, la prise en compte des variations d'infestation d'un prélèvement sur l'autre traduit la notion de risque d'infestation. Celui-ci est gradué en quatre niveaux, transposé en langage simple pour l'éleveur et diffusé sur l'ensemble du territoire par le biais d'un bulletin d'information. Cette méthode, pour autant que l'échantillonnage soit satisfaisant, permet d'attribuer les variations de l'infestation parasitaire aux conditions météorologiques. Elle nécessite toutefois pour chaque éleveur de se resituer par rapport au modèle proposé par le réseau d'observation.
Brunet (J)
Une enquête, menée il y a quelques années dans le Sud-est de la France auprès des éleveurs de petits ruminants, avait montré l'intérêt d'un retour d'informations sanitaires depuis les abattoirs. Depuis le début de l'année 1984, deux abattoirs (un dans la Drôme, l'autre dans le Vaucluse) enregistrent, par lots d'animaux, toutes les lésions observées. Depuis le 1er août 1984, les éleveurs reçoivent un courrier leur permettant de suivre l'état sanitaire de leurs cheptels.
Chillaud (T)
Le bulletin sanitaire vétérinaire français, publié depuis un siècle, fournit des indications très intéressantes concernant l'évolution des maladies légalement réputées contagieuses sur l'ensemble du territoire national. Son contenu, limité à quelques entités pathologiques, résulte d'un processus administratif très fiable de collecte des informations sanitaires dans chaque département. Les réseaux d'épidémiosurveillance faisant appel à d'autres sources (laboratoires, abattoirs, vétérinaires praticiens) en constitueront certainement à l'avenir un complément indispensable.
Aubert (M-F-A)
L'informatisation d'un laboratoire d'épidémiosurveillance peut être envisagée grâce à l'apport de la micro-informatique qui permet de gérer l'information à sa source. Cette action ne peut cependant s'affranchir des règles modernes de programmation : analyse structurelle des problèmes, prévision des possibilités d'évolution des logiciels, nécessité d'offrir les services de systèmes réellement conversationnels.
Chillaud (T)
L'Office International des Epizooties assume notamment la responsabilité de rassembler et diffuser rapidement des informations et des statistiques sur la fréquence et l'évolution des maladies des animaux dans le monde entier. La connaissance de ces informations est indispensable si les pays membres de cet organisme veulent être en mesure d'éviter toute détérioration de la situation zoo-sanitaire internationale pouvant résulter de l'intensification du commerce international des animaux et produits animaux.
Little (T.W.A.)
Présentation du système britannique V.I.D.A. (Veterinary Investigation Diagnosis Analysis) de recueil et de traitement des résultats des examens vétérinaires réalisés dans les centres d'investigation régionaux. Le système est utile surtout pour les bilans annuels et constitue également une banque de données sur la situation sanitaire du cheptel.
Coudert (M) & Tufféry (G)
Le réseau national de surveillance sanitaire en pathologie bovine a été mis en place par le Laboratoire National de Pathologie Bovine de Lyon. Il est basé sur le regroupement des résultats de diagnostic obtenus dans les Laboratoires vétérinaires départementaux. Ces résultats, ainsi que les bilans et bulletins sanitaires mis à jour en temps réel, sont échangés par voie télématique. Ce système permet la surveillance permanente des maladies bovines actuellement préoccupantes telles que la leucose bovine, les diarrhées néonatales, les avortements,…
Garnerin (P), Heard (I), Bouvet (E), Ménarès (J) & Valleron (A-J)
Pour ce réseau téléinformatique national de surveillance et d'information sur les maladies transmissibles qui fonctionne depuis 11 mois, successivement sont décrits les partenaires du réseau, les maladies surveillées et les premiers résultats obtenus.
Gerster (F)
Ce document décrit un système de collecte d'informations sanitaires dans les abattoirs des quatre départements de la région Bourgogne. Pour l'instant, seuls les bovins et les porcins sont concernés mais le système doit s'étendre. Il faut souligner le principe du retour systématique des informations aux éleveurs.
Tufféry (G)
Brève présentation de ce qui se fait et de ce qui devrait se faire en épidémiosurveillance en France.
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