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Toma (B)
 
ÉPIDÉMIOLOGIE ÉVALUATIVE - Réunion AEEMA, 1er juin 1995
 
Charpak (Y)
Ce texte présente de manière résumée le cadre général de l'évaluation des actions en santé publique, leur historique ainsi que l'opposition entre l'évaluation scientifique et l'évaluation réglementaire.
 
Calavas (D), Péretz (G), Bugnard (F) & Sulpice (P)
Un programme de prévention de l'arthrite encéphalite caprine à virus a été suivi dans 363 élevages des régions du centre et du sud-est de la France entre 1988 et 1990. Le taux de contamination des chevrettes avant la première mise bas est significativement inférieur pour les chevrettes qui ont reçu un colostrum de substitution (colostrum de vache ou colostrum de chèvre chauffé 1 heure à 56°C) par rapport aux chevrettes qui ont reçu un colostrum non traité, et ceci pour les trois années du programme. L'efficacité des mesures préventives a été étudiée au moyen d'un modèle de régression logistique avec effet aléatoire. Le rôle important du colostrum de substitution dans la prévention de la contamination des chevrettes est confirmé. L'absence de relation entre les autres mesures préventives et la contamination des chevrettes est discutée.
 
Madeline (Y)
Les actions régionales Top-lait visent à convaincre les éleveurs d’adopter de nouvelles pratiques d’élevage, préventives ou curatives, pour améliorer la qualité du lait, par des moyens de communication collective et en impliquant les différents partenaires de la filière. Une évaluation a priori permet de définir les objectifs, les résultats attendus et les moyens à engager dans l’action. L’évaluation a posteriori, finale ou intermédiaire, après une ou deux campagnes d’action, permet d’en mesurer les effets, de repérer les limites rencontrées et d’améliorer la suite de l’action. L’évaluation des résultats obtenus se fait en termes d’amélioration des critères de qualité du lait visés, par l’intermédiaire des écarts entre la situation initiale et la situation à un moment donné. L’appréciation du « plus » apporté par Top-lait parmi un ensemble de facteurs de changement se fait par l’intermédiaire de la mesure des écarts entre des sous-populations, touchées ou non par les actions menées. La stratégie d’action mise en œuvre pour obtenir des résultats est également évaluée. On a alors recours aux études techniques pour préciser les pratiques d’élevage à recommander et mesurer leur mise en œuvre par les éleveurs. Des études de motivation et d’image permettent, elles, de comprendre les motivations des éleveurs vis-à-vis de ces pratiques et d’analyser leur perception des supports d’information utilisés dans les campagnes Top-lait.
 
Shaw (APM)
Cet article présente les diverses méthodes utilisées pour l'analyse économique de la lutte contre les maladies animales au niveau des troupeaux. Le point de départ est le budget partiel, utilisant comme exemple le contrôle des mammites au Royaume Uni, analysé pendant quelques années et introduisant le concept de l'actualisation. Les aspects qui posent des problèmes particuliers dans l'évaluation de l'impact des maladies sont discutés, en mettant l'accent sur les paramètres zootechniques modifiés par la maladie et les systèmes de production en cause. Les difficultés rencontrées dans la collecte de données sur les effets de maladies sur la production et dans l'établissement des scénarios "avec" et "sans" lutte contre une maladie sont mises en lumière. Dans ce contexte, le rôle des modèles de troupeaux est discuté et les différents types de modèles, statique et dynamique, déterministe et stochastique, sont décrits. Finalement, pour l'exemple de la trypanosomiase en Côte-d'Ivoire, un modèle stochastique simple est présenté, simulant la variabilité des résultats pour des éleveurs individuels.
 
Msellati (L)
L'épidémiologie a pour but de fournir les informations indispensables à la mise en place des programmes de lutte contre les maladies. Dans les pays en développement, en raison de la persistance des grandes épizooties, la pathologie animale reste le principal facteur limitant de l'élevage. Par ailleurs, en raison de contraintes budgétaires croissantes, le calcul économique devient un outil indispensable aux décideurs économiques et politiques pour l'élaboration des programmes de lutte et de développement adéquats. Après avoir décrit les facteurs limitant de l'élevage et défini les coûts de la pathologie animale, l'auteur évoque les principales méthodes d'évaluation utilisées en économie. L'auteur souligne également le manque d'information fiable comme contrainte majeure et donne enfin un modèle simple d'aide à la décision en situation "d'incertitude".
 
Blanquefort (P)
Un programme de lutte volontaire contre le SDRP (ou "maladie bleue" du porc) a été décidé en Pays de la Loire, au sein de la filière porcine en 1993. Il concerne les départements 44 (Loire-Atlantique), 49 (Maine-et-Loire), 72 (Sarthe) et 85 (Vendée), soit 2 200 élevages et 100 000 truies. L'objectif, défini initialement est de "faire barrage à la maladie". Sous l'égide des G.D.S., ce plan de lutte concernant une maladie non réglementée est mené en partenariat avec l'ensemble des intervenants, groupements de producteurs en particulier. Cet article présente l'évaluation globale de l'action (méthodes, résultats, techniques, impacts, aspects économiques), en restituant l'indicateur principal selon l'objectif, la prévalence résiduelle, et en faisant part d'avancées techniques réalisées ou en cours.
 
Dufour (B)
 
RÉSEAUX D'ÉPIDÉMIOSURVEILLANCE
 
Drouin (P), Toux (JY), Guittet (M) & Bennejean (G)
Le réseau national d'épidémiosurveillance en aviculture (RENESA) est un réseau à visée descriptive dont les objectifs consistent, d'une part, à déterminer les taux de prévalence trimestriels des infections mycoplasmiques et des contaminations salmonelliques des troupeaux et couvoirs inscrits aux contrôles officiels hygiéniques et sanitaires (C.O.H.S.) et, d'autre part, à quantifier l'évolution de ces taux sur une période permanente des 4 derniers trimestres. Mis expérimentalement sur pied en 1991, le RENESA, depuis le 4ème trimestre 1994, couvre les 23 départements français où les activités avicoles sont les plus développées. Les points faibles du RENESA sont liés aux biais. Un des points forts de ce réseau est la connaissance des évolutions épidémiologiques : le RENESA a notamment la possibilité de mettre en évidence l'émergence de sérovars de salmonelles pouvant être rattachés à des problèmes de santé soit animale, soit publique. Le RENESA répond à un véritable besoin. A court terme, ce réseau sera rendu indispensable du fait de la mise en application de la Directive européenne 92/117/CEE.
 
Belin (C)
Le REseau de surveillance du PHYtoplancton, REPHY, créé par l'IFREMER en 1984, a pour objectif de collecter des informations sur les populations phyto-planctoniques et de protéger la santé humaine et la santé des animaux marins par une surveillance des espèces phyto-planctoniques toxiques et des phyto-toxines présentes dans les coquillages destinés à être consommés. REPHY est constitué d'un réseau de points de prélèvements, répartis sur tout le littoral français. Des prélèvements d'eau et/ou de coquillages y sont effectués de façon régulière ou épisodique. Les prélèvements et les analyses sont effectués par des équipes réparties dans douze laboratoires côtiers. Des dénombrements phyto-planctoniques et des mesures physico-chimiques sont effectués sur les échantillons d'eau et des tests de toxicité sont réalisés sur des extraits de coquillages. Les résultats de cette surveillance sont stockés dans une base de données nationale.
 
SITUATION ÉPIDÉMIOLOGIQUE DE QUELQUES MALADIES ANIMALES EN 1994
 
Aubert (M) & Barrat (J)
La situation de la rage en France et en Europe en 1994 est présentée à l'aide de cartes, tableaux et graphiques. Quelques acquisitions scientifiques ou techniques faites au cours de l'année, en relation avec l'épidémiologie ou la prophylaxie de cette maladie, sont ensuite développées.
 
Toma (B), Mieli (L), Rose (R), Bataillon (G), Guillotin (J), Michel (B) & Caquineau (L)
Dans les lignes qui suivent, le bilan de la situation épidémiologique de la maladie d'Aujeszky en France en 1994 est présenté à l'aide de tableaux et de figures. Les indicateurs utilisés montrent que la situation en 1994 a continué de s'améliorer lentement.
 
ARTICLES D'ÉPIDÉMIOLOGIE
 
Richard (S), Djiga (H), Grenier (E) & Quemere (F)
Nos précédentes études ont identifié certains facteurs de variation de la mortalité des porcelets sous la mère dans le contexte des régions Nord et Picardie. A l'issue de ces travaux, nous proposons un outil d'aide au diagnostic sur ce thème, à l'attention des agents de développement. Celui-ci se présente sous la forme d'un questionnaire simple et rapide à mettre en œuvre. Les réponses permettent d'attribuer une note pour chaque pôle de l'écosystème schématisant l'élevage porcin visité. Une application préalable dans 62 élevages conduit à l'identification de deux grands types d'élevage, l'un associé aux fortes pertes et l'autre aux plus faibles. Ils sont décrits grâce à certains indicateurs relatifs notamment à l'entretien des bâtiments, la conduite d'élevage, la surveillance des mise-bas par l'éleveur. Un sondage d'opinion auprès des éleveurs confirme l'intérêt suscité par ce type d'approche. L'audit, modifié au terme de ce test en élevage, peut donc servir de support aux conseillers d'élevage pour une évaluation globale du profil de l'exploitation.
 
Soulé (C), Fabien (JF) & Maillot (E)
Une enquête a été réalisée en France, en 1989, dans les abattoirs, chez les bovins, ovins, caprins, et porcins. L'unité d'étude a été le département d'origine des animaux abattus. Trois critères d'appréciation ont permis de classer les départements en trois groupes d'infestation décroissante. Dans un premier groupe de 8 départements du sud de la France, 7 284 cas d'hydatidose ont été répertoriés, dont 87 p. cent chez les ovins et caprins. Dans un deuxième groupe de 18 départements moins infestés, à plus forte prédominance d'élevage bovin, 3 200 cas ont été recensés, dans l'ouest et le nord particulièrement, dont 54 p. cent chez les ovins et 38 p. cent chez les bovins. Dans un troisième groupe constitué de 10 départements en majorité du sud de la France, on a recensé 1 132 cas d'hydatidose dont 53 p. cent chez les ovins et caprins et 41 p. cent chez les bovins. Les 52 départements restants se sont montrés très peu infestés. Au total, le taux d'hydatidose a été de: 1,3 p. mille chez les bovins, 4,2 p. mille chez les ovins-caprins (7,2 p. mille pour les adultes seuls), et 0,09 p. mille chez les porcins enquêtés. Il apparaît que les foyers principaux d'hydatidose des Pyrénées-Atlantiques et du sud-est de la France persistent, particulièrement chez les ovins. Des foyers de moindre importance existent chez les bovins, répartis sur tout le territoire et particulièrement dans l'ouest et le nord-ouest. Chez les porcins, de petits foyers ont été trouvés dans le centre la France.
 
Auvigne (V) & Hery (D)
A partir des données du dépistage de la maladie d'Aujeszky réalisé en Bretagne, les relations géographiques entre les taux d'infection et les structures de production sont analysées. Les taux d'infection augmentent avec la densité porcine, mais à des degrés très variables suivant les départements. Le déséquilibre entre le naissage et l'engraissement, indicateur des flux de porcelets, est fortement lié aux taux d'infection.
 
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