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Toma (B)
 
MÉCANISMES D'APPARITION ET DE DÉVELOPPEMENT DES MALADIES INFECTIEUSES (Réunion AEEMA, Alfort, 21 mai 1987)
 
Toma (B)
Dans une première partie de cet exposé introductif destiné à préciser le cadre et les grandes lignes du thème d'étude de la journée, l'auteur analyse les critères apparemment nécessaires pour admettre qu'une nouvelle maladie soit apparue. Dans une seconde partie, il met en place les trois éléments fondamentaux responsables de l'évolution permanente, bien que parfois très lente, de chaque maladie : la population de l'agent pathogène, la population de l'espèce réceptive (ou des espèces) et le milieu de vie de cette espèce (ou de ces espèces).
 
Mollaret (H-H)
Après avoir fait quelques remarques sur le concept de "maladie nouvelle", l'auteur présente trois exemples de maladies pour lesquelles l'isolement de l'agent pathogène, resté "orphelin" pendant plusieurs années, voire plusieurs décennies, a précédé largement l'apparition de la maladie correspondante : l'infection humaine à Yersinia enterocolitica, la légionellose et le choc toxique staphylococcique.
 
Rollin (P-E)
Après un bref rappel historique décrivant les circonstances de l'observation des premiers cas, l'auteur passe en revue les principaux caractères du virus, le tableau clinique de la maladie chez l'Homme et l'épidémiologie. L'origine de cette nouvelle maladie demeure inconnue.
 
Vachon (F)
Après avoir rappelé l'historique de l'apparition du SIDA ainsi que les caractères cliniques, biologiques et épidémiologiques de l'infection de l'Homme par le virus de l'immunodéficience humaine, l'auteur présente les hypothèses relatives à l'apparition et au développement de cette maladie. En particulier, sont évoqués les relations entre des retrovirus humains et des retrovirus simiens ainsi que le développement de l'homosexualité masculine aux Etats-Unis vers 1975 et l'usage des seringues plastiques à usage unique dans le tiers monde.
 
Vannier (P), Jestin (A), Leforban (Y) & Madec (F)
Les auteurs décrivent les faits conduisant à conclure à l'apparition d'un nouveau coronavirus porcin en France et étudient les différentes hypothèses permettant d'expliquer son origine.
 
SITUATION ÉPIDÉMIOLOGIQUE DE QUELQUES MALADIES ANIMALES EN FRANCE EN 1986
 
Blancou (J)
La situation de la rage en France et en Europe en 1986 est représentée à l'aide de cartes, de tableaux et de graphiques. Quelques acquisitions scientifiques ou techniques faites au cours de l'année, en relation avec l'épidémiologie ou la prophylaxie de cette maladie, sont ensuite développées.
 
Moutou (F)
L'évolution de la peste porcine classique et de la peste porcine africaine dans les différents pays de la C.E.E. en 1986 est décrite et située par rapport aux années précédentes.
 
Toma (B), Lorant (J-M), Bijlenga (G.), Ursache (R), Duée (J-P), Vigouroux (A), Prévost (P), David (C), Rose (R), Eloit (M), Vannier (P) & Maire (C)
L'amélioration de la situation épidémiologique de la maladie d'Aujeszky en France, appréciée d'après l'évolution du nombre de foyers cliniquement exprimés où le virus a été isolé, s'est poursuivie en 1986. Après avoir été en régulière augmentation jusqu'en 1983, le nombre de foyers chez les espèces sentinelles diminue de manière significative : pour les carnivores domestiques, 146 foyers en 1983, 100 en 1984, 60 en 1985 et 47 en 1985 ; pour les bovins : 44 foyers en 1983, 19 en 1984, 11 en 1985 et 7 en 1986. La Bretagne demeure la région la plus infectée.
 
Eloit (M)
L'exploitation des questionnaires techniques renseignés chaque année par les Services vétérinaires départementaux et dépouillés par le Service vétérinaire de la Santé et de la Protection Animales (Direction Générale de l'Alimentation) permet d'appréhender la situation épidémiologique de la brucellose bovine en France. Cette approche descriptive présente la population contrôlée, la situation sanitaire au 31 décembre, le bilan des opérations de contrôle, d'assainissement et de prévention menées au cours de l'année écoulée. Les principaux indicateurs développés traduisent une amélioration de la situation en 1986.
 
Coton (T)
Les informations disponibles dans le domaine de la lutte contre la leucose bovine enzootique en France sont présentées en fonction de leurs origines (bulletin sanitaire, rapport annuel de la Direction Générale de l'Alimentation, questionnaire auprès des Services vétérinaires départementaux). La précision des données relatives à la forme latente de la maladie est encore insuffisante en raison de la diversité des actions locales qui se mettent en place et des délais d'application trop courts pour en tirer des conclusions pertinentes.
 
Bénet (J-J)
Les tendances esquissées depuis quelques années confirment la progression régulière de la lutte contre la tuberculose bovine en France. En 1986, la prévalence annuelle est passée à 0,73 %, la prévalence instantanée au 31/12 à 0,38 %. Le nombre de bovins « réagissant » marqués a chuté d'environ 30 % par rapport à l'année précédente (9 720 contre 14 027). Le taux de bovins non marqués faisant l'objet d'une découverte de tuberculose continue de progresser (30 %), ainsi que celui de bovins marqués non porteurs de lésions tuberculeuses visibles (69,3 %). La répartition géographique peut être sectorisée principalement dans deux zones du nord-est et du sud-est de la France. L'analyse fait apparaitre la difficulté d'utiliser les données collectées pour interpréter le mécanisme. Toutefois, l'incidence a un poids relatif plus élevé dans les départements à situation favorable, et inversement l'assainissement est moins performant pour ceux qui ont un taux de prévalence moins satisfaisant. Le rythme de tuberculination a une répercussion très nette sur les performances des méthodes de dépistage, en privilégiant l'abattoir pour les départements à situation favorable.
 
ARTICLES D'ÉPIDÉMIOLOGIE
 
Tillon (J-P)
A l'aide d'exemples pris dans la pathologie d'élevage porcin de type intensif, l'auteur présente et analyse la notion de facteurs de risque et l'utilisation qui peut en être faite en vue de maîtriser les maladies d'élevage.
 
Colas (F) & Deiller (M)
L'échinococcose multiloculaire est une cestodose circulant entre les carnivores domestiques et sauvages (hôtes définitifs) d'une part et les rongeurs (hôtes intermédiaires) d'autre part. Le parasite a une phase libre lors du passage de l'hôte définitif à l'hôte intermédiaire. L'étude bibliographique point par point des trois phases du cycle montre qu'il existe encore de nombreuses inconnues. En étudiant chaque phase du cycle plus précisément nous avons essayé de montrer quelles sont celles qu'il serait intéressant de mieux connaitre. Pour ce, de nombreuses études en laboratoire et sur le terrain restent à mener. Nous avons également tenté de répertorier et de classer par origine les différents risques possibles d'infestation de l'homme. Leurs importances relatives et absolues ne sont pas abordées ici mais seraient essentielles à maitriser pour concevoir un plan de prophylaxie contre cette très grave zoonose. Un schéma récapitulatif des cycles possibles du parasite, des risques d'infestation humaine et des données inconnues du cycle est dressé.
 
INFORMATIONS
 
Moutou (F)
 
Moutou (F)
 
Moutou (F)