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ÉPIDÉMIOLOGIE ET SANTÉ ANIMALE
 
Toma (B), Lorant (J-M), Duée (J-P), Lery (L), Vigouroux (A), Rose (R), David (C), Maire (C), Eloit (M), Goyon (M), Laurent (J) & Tkaczuk Moquay (V)
L'amélioration de la situation épidémiologique de la maladie d'Aujeszky en France, signalée au cours des précédents bilans annuels, s'est poursuivie en 1987. Cependant, l'infection a progressé dans le Pas-de-Calais et la Bretagne demeure fortement infectée.
 
Moutou (F)
L'auteur présente l'évolution de la peste porcine classique et de la peste porcine africaine en Europe en 1987. Globalement, l'évolution de la peste porcine classique est favorable. La situation de la peste porcine africaine est stationnaire.
 
Blancou (J) & Barrat (J)
La situation de la rage en France et en Europe en 1987 est représentée à l'aide de cartes, de tableaux et de graphiques. Quelques acquisitions scientifiques ou techniques faites au cours de l'année, en relation avec l'épidémiologie ou la prophylaxie de cette maladie, sont ensuite développées.
 
Eloit (M)
Cet article décrit la situation sanitaire de la brucellose bovine en France en 1987. La situation générale est satisfaisante malgré la persistance de foyers non maîtrisés dans le nord-est et le long de la frontière pyrénéenne.
 
Gaillot (B)
Les résultats de la lutte contre la leucose bovine enzootique en France en 1987 sont présentés à l'aide de nombreuses cartes et de tableaux. Le taux moyen d'infection des cheptels est de 9 p. cent, celui d'infection des animaux de 1,9 p. cent. Les actions mises en place en 1987 se traduisent, en début 1988, par des résultats remarquables et permettent d'espérer, à condition d'être poursuivies, une quasi-éradication en 1993.
 
Bénet (J-J)
La prophylaxie de la tuberculose bovine a concerné, en 1987, 20 millions de bovins répartis dans 574.000 cheptels. Les taux de cheptels infectés continuent de baisser : la prévalence annuelle est de 0,63 %, la prévalence instantanée (au 31/12) est de 0,36 %, l'incidence de 0,34 %. La proportion de cheptels assainis est en baisse (43,5 % contre 49,3 % l'année précédente). Les cheptels à abattage partiel, représentant 91 % des cheptels infectés, ont une taille moyenne supérieure (49,2 bovins par exploitation) à la moyenne nationale (35,5) et à celle des élevages à abattage total (27,9). Les découvertes d'abattoir ont diminué de 18 % par rapport à l'année précédente. Cette réduction concerne surtout les saisies partielles et viscérales. Inversement, la proportion d'animaux marqués faisant l'objet d'une saisie totale a augmenté. On peut en déduire que l'activité du réservoir tuberculeux est en baisse, tandis que la détection est meilleure. Un effort accru sur le réservoir de tuberculose (faible proportion des élevages tuberculeux), ainsi qu'une meilleure spécificité du dépistage (utilisation de l'intradermotuberculination comparative), devraient accélérer l'assainissement.
 
Vannier (P) & Le Foll (P)
La situation sanitaire des élevages porcins français est comparée à celle des autres pays voisins d'Europe. L'histoire de la maladie d'Aujeszky (M.A.) en France peut être divisée en trois périodes. A partir de 1984 des mesures de lutte ont été prises, adaptées aux conditions régionales établies à partir d'une enquête épidémiologique préalable. Dans quatre régions françaises, l'efficacité des mesures prises peut être évaluée. A l'exception de deux départements, le plan de lutte contre la M.A. a donné de bons résultats pour un coût moyen modique (30 francs par truie et par an). Deux autres pays européens ont mis en place un plan d'éradication : Danemark et Grande-Bretagne. Dans ces deux pays, il semble que la M.A. soit en voie d'éradication, mais en Grande-Bretagne, les éleveurs devront verser 30 pence par porc abattu jusqu'à la mi-1989, soit pendant 6 ans. Dans les autres pays, la situation est difficile à évaluer. En Belgique et aux Pays-Bas, une vaccination généralisée est pratiquée sur les reproducteurs et un pourcentage élevé de porcs charcutiers est également vacciné. Alors que la C.E.E. a débuté depuis 1980 un programme de lutte contre la peste porcine classique (P.P.C.), la situation de la maladie reste très variable d’un pays à l'autre. Le Danemark, la Grande-Bretagne et l'Irlande sont officiellement indemnes de P.P.C.. En France, les foyers apparus ces deux dernières années sont dus à l'introduction d'animaux infectés des pays voisins ou à l'utilisation des eaux grasses dans la partie orientale du pays. Aucune vaccination n'est pratiquée depuis 1983. Après une grave épizootie de P.P.C., entre 1983 et 1985, en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne, le nombre de foyers a considérablement diminué dans ces pays : cependant, la proportion de la population porcine vaccinée actuellement reste élevée. La peste porcine africaine (P.P.A.) sévit à l'état enzootique en Espagne, au Portugal, en Sardaigne. Les autres pays de la C.E.E. sont menacés en permanence. Ainsi, des foyers de P.P.A. sont apparus en 1985 en Belgique et en 1986 aux Pays-Bas. Les deux foyers primaires sont dus à la consommation par les porcs d'eaux grasses contaminées. Enfin, au cours des cinq dernières années, à l'exception de la Belgique, de la France, du Royaume-Uni et de la Suisse, aucun pays européen n'est resté indemne de fièvre aphteuse. En règle générale, sauf en Italie, le nombre de foyers est resté faible et l'infection a pu être maîtrisée rapidement.
 
Pommier (P)
Une liste-type des principaux symptômes pouvant être observés dans un élevage de mammifères est présentée. Après une partie "commémoratifs généraux", les symptômes sont classés par appareil.
 
INFORMATIONS
 
Moutou (F)