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Toma (B)
 
SITUATION ÉPIDÉMIOLOGlQUE EN 1988
 
Eloit (M)
A partir des données techniques départementales collectées par les Directeurs des Services Vétérinaires, l'auteur dresse le bilan de l'année 1988 en matière de prophylaxie de la brucellose bovine. Même si la situation demeure fragile dans certains départements, des progrès sensibles sont enregistrés au plan national, assurant ainsi à l'élevage français un maintien de ses débouchés à l'exportation et au sein du futur grand marché intérieur européen. Une synthèse chiffrée des indicateurs techniques est donnée en annexe du présent article.
 
Cotton (T)
Le plan national d'éradication accélérée de la leucose bovine enzootique est entré en vigueur en France au 1er janvier 1988. Des programmes départementaux agréés par le Ministère de l'Agriculture et de la Forêt et cogérés par les Services Vétérinaires et les organisations professionnelles représentatives à vocation sanitaire, se sont traduits par une mobilisation exceptionnelle, l'Etat consentant pour sa part un effort financier considérable pour la mise en place de cette nouvelle prophylaxie. Au terme de l'année 1988, près de 80 % des cheptels ont été soumis à un dépistage, 70 % d'entre eux acquérant une qualification officielle. Près de 110.000 bovins ont été abattus, toutes formes de la maladie confondues. Les contrats d'assainissement souscrits dans le cadre de la lutte contre la leucose latente ont intéressé plus de 16.000 exploitants. Cette réussite a incité le Ministère de l'Agriculture et de la Forêt à poursuivre l'action sur la même voie en 1989.
 
Picard (M)
L'évolution de la peste porcine classique et de la peste porcine africaine dans les douze pays membres de la CEE en 1988 est exposée et comparée à celle des années précédentes.
 
Blancou (J) & Barrat (J)
La situation de la rage en France et en Europe en 1988 est présentée à l'aide de cartes, de tableaux et de graphiques. Quelques acquisitions scientifiques ou techniques faites au cours de l'année, en relation avec l'épidémiologie ou la prophylaxie de cette maladie, sont ensuite développées.
 
Toma (B), Mollard (M), Lorant (J-M), Goyon (M), Lery (L), Vigouroux (A), Eloit (M), Rose (R), Maire (C), Protin (P) & Guilbert (M)
Dans les lignes qui suivent, le bilan de la situation épidémiologique de la maladie d'Aujeszky en France en 1988 est présenté à l'aide de tableaux et de figures. Les indicateurs utilisés permettent de penser que l'amélioration de la situation enregistrée au cours de ces dernières années s'est ralentie en 1988.
 
Bénet (J-J)
En 1988, la prophylaxie de la tuberculose bovine a concerné environ 540 000 cheptels, regroupant 19,7 millions de bovins. Le taux de cheptels infectés est, pour la prévalence annuelle de 0,58 %, pour celui de la prévalence instantanée au 31 décembre, de 0,29 %, et celui de l'incidence de 0,30 %. Si l'on excepte les départements du Sud de la France, de faibles effectifs bovins, les taux d'infection les plus élevés (supérieurs à 0,8 %) sont observés dans quelques départements du quart Nord-Est du pays. Le taux de bovins non marqués faisant l'objet d'une saisie continue la progression constatée depuis une dizaine d'années (27 % en 1988). Mais le taux de saisies totales sur des bovins non marqués est en forte baisse (de 36 % à 25 %), indiquant une meilleure acuité du dépistage. Le taux de bovins marqués non porteurs de lésion tuberculeuse est stabilisé à 68 %. La situation est suffisamment favorable pour qu'il soit indispensable désormais de recourir de façon systématique à des méthodes de confirmation du résultat du dépistage, tant pour l'abattoir (prélèvement et histologie) que la tuberculination (tuberculination comparative).
 
ARTICLES D'ÉPIDÉMIOLOGIE
 
Ducrot (C), Arnould (B), Berthelon (C) & Calavas (D)
Afin de mieux cerner les facteurs d'élevage qui favorisent la mortalité périnatale des agneaux, une enquête écopathologique, élaborée par un groupe de travail composé de vétérinaires, de conseillers d'élevage et d'éleveurs, a été mise en place dans 92 exploitations ovines du Sud-Est de la France (régions Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte-d'Azur). 70 % de ces exploitations étaient spécialisées en production ovine et les troupeaux comprenaient en moyenne 273 brebis. Pendant 7 mois, depuis la lutte d'automne 1985 jusqu'à la fin de l'agnelage de printemps 1986, ont été enregistrés la mortalité périnatale, les pratiques d'élevage et de nombreux paramètres d'environnement. De plus, 4 000 brebis et 6 000 agneaux ont été examinés à plusieurs reprises. Le traitement des informations recueillies a été essentiellement réalisé à partir d'analyses multifactorielles. La mortalité périnatale observée est en moyenne de 10 % et atteint 35 % dans une exploitation. Les résultats obtenus confirment le rôle des infections abortives dans la mortalité périnatale des agneaux. Par ailleurs, ils mettent en évidence l'influence sur la mortalité périnatale des facteurs d'élevage suivants : La pratique du renouvellement et la conduite du troupeau pendant la gestation et tout particulièrement les facteurs de stress, le mauvais état d'entretien des brebis, le parasitisme et l'absence de tonte ; Le poids des agneaux à la naissance, le risque de mortalité périnatale étant quatre fois plus élevé pour les agneaux pesant moins de 2,5 kg à la naissance que pour les autres ; Les conditions d'ambiance et d'environnement pendant la période d'agnelage et plus particulièrement la température, l'hygiène de la bergerie et l'utilisation des cases d'agnelage. Divers groupes d'élevages ont été mis en évidence, caractérisés d'une part par des associations différentes de facteurs de risque et, d'autre part, par des niveaux de mortalité périnatale plus ou moins élevés. Une étude ultérieure de ces groupes d'exploitations devrait permettre de préciser leurs caractéristiques socio-économiques. Les résultats de cette enquête ont servi à réaliser un "plan de prévention" de la mortalité périnatale des agneaux, qui est actuellement diffusé dans une centaine d'élevages par les techniciens et les vétérinaires praticiens, et qui fera l'objet d'une évaluation.
 
Manet (G), Guilbert (X), Roux (A), Dronka (T), Vuillaume (A) & Parodi (A-L)
Une étude prospective de l'incidence saisonnière de la leucose bovine enzootique a porté sur 225 cheptels du département des Landes. En 2 ans, on a observé 157 infections. Les taux de prévalence sont de 41 % des troupeaux et de 32 % des animaux, la taille moyenne des cheptels est de 15 animaux. L'incidence bimensuelle varie de 0,96 à 13,6 %, en moyenne 2,6 %. Elle est maximale en été, minimale au printemps. Elle dépend du territoire, de la surface pâturée et de la taille du cheptel. Elle ne paraît pas dépendre du type de production, de la durée du pâturage, des maladies intercurrentes et du mode de stabulation. Le modèle de Reed et Frost suffit pour prendre en compte l'effet de la prévalence. Le rôle des Tabanidés n'est pas mathématiquement isolable de celui des autres facteurs, mais il existe de fortes présomptions théoriques et pratiques de son importance. Les facteurs de risque pour la prévalence sont différents de ceux de l'incidence.
 
INFORMATIONS
 
Plateau (E)
L'auteur décrit l'évolution de la situation de la peste équine en Espagne de 1987 à 1989 et présente les différentes hypothèses épidémiologiques explicatives.
 
Michel (C)