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Barbara Dufour
 
Journée AEEMA - 19 mars 2015 : L’incertitude en épidémiologie et son impact sur la prise de décision en santé animale
 
Toma Bernard & Dufour Barbara
Après avoir rappelé des notions de base sur le concept d’incertitude, quotidiennement rencontré dans la vie courante et dans le domaine scientifique, ce texte présente quatre grands types d’incertitude et leurs sources : L’incertitude « épistémologique » (ou épistémique), liée à une insuffisance de connaissance ; L’incertitude « méthodologique », résultant de la méthode utilisée ; L’incertitude « stochastique », en relation avec le hasard, l’hétérogénéité des populations et la variabilité de leurs sujets ; L’incertitude « terminologique », dépendant du vocabulaire utilisé pour communiquer. L’incertitude globale rencontrée dans une situation peut correspondre à un type ou à la combinaison de plusieurs types d’incertitude. Une partie seulement de l’incertitude globale peut être maîtrisée.
 
Brucker Gilles
La sécurité des populations est une responsabilité régalienne de l’État, à qui incombe la gestion des risques en santé. L’incertitude sur l’ampleur et la gravité des risques émergents dans les situations d’alerte sanitaire se situe dans le champ scientifique de l’épidémiologie et de l’évaluation des risques. La décision de gestion du risque en matière de politique de santé relève de l’autorité politique. Elle illustre la place de l’administration de la santé, maillon exécutif entre le monde de la veille sanitaire sous l’autorité des experts (scientifiques et épidémiologistes) et le monde politique qui doit assurer la protection des populations. La décision de gestion des risques engage l’État au-delà de la seule maitrise de leurs conséquences éventuelles et ouvre, face à la diversité des scénarios envisageables, des responsabilités non seulement sanitaires mais sociales, judiciaires et économiques. Les éléments de la prise de décision doivent intégrer ces différents facteurs, en particulier les hypothèses de bénéfice/risque ou de coût/bénéfice. L’une des leçons majeures tirées des différentes crises sanitaires de ces dernières années est surtout la nécessité d’une anticipation des situations de menaces et de crises, et de préparation à l’intervention pour tout type de gestion de risque et de crise sanitaires.
 
Hars Jean & Garin-Bastuji Bruno
À la suite des cas humains et bovins autochtones de brucellose à Brucella melitensis biovar 3 dans le massif du Bargy (Haute-Savoie) en 2012, une forte séroprévalence a été identifiée en 2013 dans la population locale de bouquetins des Alpes (38 % ; IC 95 [28,2-47,8] ; 56 % chez les animaux de plus de cinq ans), confirmée par l’isolement de la même souche bactérienne sur les animaux abattus. En l’absence de tout facteur de risque extérieur, il a été très vite admis que le Bouquetin avait assuré un lien silencieux entre le dernier foyer domestique local datant de 1999 et le foyer bovin de 2012. S’est alors posée la question du risque représenté par ce probable « réservoir sauvage» de B. melitensis, phénomène jusqu’alors jamais décrit dans le monde, pour le cheptel domestique et pour la santé publique. L’abattage partiel en octobre 2013 des animaux les plus âgés (les plus infectés) a eu pour conséquence une nette augmentation de la prévalence chez les jeunes en 2014. La nouveauté du phénomène est à l’origine de très nombreuses incertitudes épistémologiques et méthodologiques relevant tant de l’épidémiologie descriptive et analytique que des choix de stratégies de lutte. Elles concernent : 1. La méconnaissance de la population de bouquetins elle-même (effectifs, déplacements, comportements alimentaire, sexuel et maternel, contacts avec les troupeaux domestiques, etc.) ; 2. La physio-pathogénie et l’épidémiologie de l’infection brucellique dans une espèce sauvage très peu étudiée à cet égard ; 3. L’extension éventuelle de l’épizootie aux massifs voisins ; 4. La persistance de Brucella dans l’environnement montagnard ; 5. La qualité des outils sérologiques validés chez les ruminants domestiques; 6. La gestion du risque, où l’incertitude prime car les mesures appliquées en élevage ne sont pas transposables à la faune sauvage et où le gestionnaire est confronté aux conséquences quasi-immédiates de mesures de gestion sanitaire prises dans une population sauvage.
 
Rose Nicolas, Ruvoen Nathalie, Leforban Yves & Guillotin Jean
L’analyse du risque d’apparition d’un premier foyer d’une maladie animale en France repose sur l’estimation des probabilités d’introduction de la maladie en fonction des différentes sources possibles, puis d’exposition de la population animale du territoire à ce danger. A chaque étape, les experts sont confrontés à un niveau d’incertitude plus ou moins important en fonction de la méthodologie mise en place, de l’abondance et de la qualité des données disponibles, ou encore du hasard. Deux exemples sont présentés et portent sur l’analyse du risque d’apparition d’un premier foyer en France de peste porcine africaine ou de diarrhée épizootique porcine. Ces deux analyses de risque illustrent la différence de nature de l’incertitude rencontrée selon qu’il s’agit d’une maladie exotique, mais ancienne, ou d’une maladie émergente ou ré-émergente mal connue. La prise en compte de l’incertitude et sa formulation sous une forme différente sont également discutées.
 
Marsot Maud, Rautureau Séverine, Dufour Barbara & Durand Benoît
Qu’apporte la modélisation dans la réduction de l’incertitude sur la propagation d’une maladie animale infectieuse ? L’exemple pris dans cet article est celui de la fièvre aphteuse (FA) en France. L’objectif est d’analyser l’aide apportée par la construction d’un modèle dans la mesure de l’incertitude sur la dynamique d’une épizootie de FA en France afin d’identifier les sources de cette incertitude et les actions susceptibles de la réduire. La première source d’incertitude est l’incertitude épistémologique liée à une insuffisance de connaissances lors de la construction du modèle, et notamment dans l’estimation ou le choix des valeurs de paramètres. Pour la mesurer, nous avons eu recours à une analyse de sensibilité. La seconde source d’incertitude est l’incertitude stochastique. Pour la comprendre, nous avons mesuré la variabilité des épizooties simulées par notre modèle en fonction du point de départ (lieu et date) de l’épizootie, avant d’analyser comment cette variabilité stochastique pouvait être modifiée par la stratégie de contrôle utilisée. Après une présentation de la structure et des principes de fonctionnement du modèle, une analyse de sensibilité est présentée. Elle concerne deux paramètres du modèle : la vitesse de diffusion de la maladie (lente ou rapide) et le niveau de ressources allouées au contrôle (niveau normal ou dégradé). Les résultats de l’analyse de l’incertitude stochastique sont ensuite présentés, pour une vitesse de diffusion rapide et un niveau de ressources normal. Nous montrons l’évolution de la variabilité lorsque s’affine la connaissance du lieu de démarrage de l’épizootie est décrite, en distinguant trois niveaux de localisation : le niveau national, régional et le niveau élevage. Nous montrons finalement comment cette variabilité est modifiée par les mesures de contrôle mises en œuvre : l’abattage préventif ou la vaccination. Au bilan, la modélisation de la propagation de la FA a permis de mieux appréhender les sources d’incertitude du potentiel devenir de la FA en cas de réintroduction en France. La prise en compte de cette incertitude alimente la réflexion sur le choix de la stratégie de contrôle à employer en cas d’épizootie de FA en France.
 
Fourichon Christine
 
Auvigne Vincent
Parmi toute la variété des incertitudes que peut rencontrer le décideur en santé animale, cet article s’attache à deux types : l’incertitude stochastique et l’incertitude terminologique. On cherchera à comprendre pourquoi il nous semble que les décisions des acteurs ne sont pas toujours cohérentes avec les conclusions rationnelles des études qui sont censées les éclairer. En ce qui concerne l’incertitude stochastique, il s’agit de comprendre comment nous prenons en compte l’incertitude irréductible liée à la survenue elle-même de l’évènement, même si sa probabilité de survenue est parfaitement connue. Dans quelle conditions, et par quels mécanismes acceptons-nous le probable comme certain pour prendre des décisions ? En ce qui concerne l’incertitude terminologique, on pourra constater comment la formulation d’un résultat peut avoir une influence importante sur la prise de décision. L’évaluateur de risque peut maîtriser en partie ce biais en standardisant la présentation de ses résultats, mais doit aussi prendre conscience que, quelles que soient les précautions qu’il prendra, il aura à faire des choix qui influenceront le décideur. Ces problématiques sont étudiées en utilisant les concepts et outils de l’économie comportementale, approche scientifique aux frontières de l’économie et de la psychologie.
 
Briand Pascale
L’incertitude est l’espace vital du décideur, sa raison d’être. Son quotidien en est nourri, une partie de son activité consistant à tout mettre en œuvre pour en réduire l’ampleur, une autre à ne pas nier qu’elle demeure présente tant il est vrai que « croire certain l’incertain est la pire des erreurs » qu’il puisse faire. L’incertitude, épistémologique, méthodologique, stochastique ou terminologique, ouvre le champ des possibles à prendre en compte, parsemant de flou et de zones de brouillard le paysage complexe au sein duquel le décideur doit choisir une voie pour contenir, éradiquer, limiter l’impact sanitaire et économique d’un événement. Préciser ce qui peut l’être et réduire ainsi les sources d’incertitudes, mobilise les scientifiques en tant que producteurs de nouvelles connaissances biologiques, environnementales, comportementales, écosystémiques, économiques, ceux qui affinent les techniques, les méthodologies, les modélisations, les collectifs de scientifiques qui intègrent ces connaissances pour apprécier les risques, qualifier les incertitudes, décrire les caractéristiques des options de gestion possibles, les professionnels qui apportent la réalité des pratiques, les parties prenantes. Un cheminement qui d’approches réductionnistes intègre la prise en compte de la complexité, cheminement qui mérite que l’on s’interroge sur ce qui peut l’améliorer. Mais préciser ce qui peut l’être se heurte parfois plus à des difficultés autres que conceptuelles. N’y a-t-il pas hétérogénéité dans la force et les moyens mis pour lever certaines incertitudes par rapport à d’autres ? Comment expliquer que rien ne soit fait au niveau européen pour analyser les caractéristiques des zones d’apparition de deux des maladies vectorielles récentes (FCO, Virus de Schmallenberg) et y prévoir une surveillance/vigilance adaptée ? Par ailleurs n’impute-t-on pas parfois à l’incertitude des difficultés de gestion qui relèvent d’autres causes ? Est-ce par exemple l’incertitude qui rend difficile la gestion de la brucellose dans le massif de Bargy ou la difficulté à trancher entre des enjeux autres que la santé animale ? Reste le « brouillard », l’incertitude irréductible, qui impose adaptation de l’action, modulation de la décision, remise en question. « La certitude de l’incertitude conduit à la stratégie » selon Edgar Morin, une stratégie qui se doit d’être adaptative et comprise. L’incertitude induit la nécessité d’une démarche décisionnelle incluant dès son origine la perspective de mesures correctives. La communication devrait l’intégrer. Convaincre politiques, acteurs et citoyens que suffisamment d’éléments justifient l’action proposée et simultanément développer les indicateurs qui peuvent vous amener à changer de cap est une nécessité qu’il faut faire comprendre. La préparation, la programmation, l’anticipation, la surveillance, constituent des atouts, mais gérer le risque et gérer l’incertitude relèvent-ils de la même logique ? Plus il y a incertitude, plus la logique d’invention, de construction, doit prendre le pas sur l’application programmée. La vigilance trouve-t-elle suffisamment place au côté de la surveillance ? Une démarche créative, une nouvelle approche de l’action, une nouvelle conception de la prise de décision est probablement encore à penser au moment où s’impose la Précaution, ce moteur de l’action quand on ne sait rien de ce qui pourrait être ?
 
 
Journée AEEMA - 20 mars 2015 - Communications
 
Bernard Marianne & Bénet Jean-Jacques
De l’avis de nombreux vétérinaires praticiens, la tuberculose bovine sévissant aujourd’hui est bien différente de celle qui sévissait il y a plus de vingt ans : le nombre d’animaux atteints par élevage est beaucoup plus faible et la taille des réactions à la tuberculination est moins importante. L'objectif de ce travail était d'établir des éléments objectifs permettant de comparer la situation actuelle et celle des années 80, afin de vérifier l’opinion des vétérinaires praticiens. Source de données : Nous avons utilisé les données d’une enquête réalisée en 1988 dans différentes directions départementales des services vétérinaires, qui portait sur les élevages infectés de tuberculose bovine l’année précédente (1987), leur historique (1981-1987), les observations éventuelles faites en 1988, leurs antécédents, les dates (mois et année) des événements enregistrés. Nous les avons comparées à celles d'une enquête nationale (2008) portant sur les foyers de tuberculose bovine déclarés en France entre 2005 et 2007. Nous avons également comparé les tailles des réactions tuberculiniques d’élevages tuberculeux sélectionnés parmi des dossiers soumis à expertise au début des années 1980 à celles enregistrées à partir de 2009 dans la base de données du département de la Côte-d’Or pour les cheptels tuberculeux. Résultats : La comparaison de la situation à deux époques différentes nécessite une standardisation des conditions d’observation : actuellement, dès détection, l’élevage est soumis à abattage total ; autrefois, la règle était l’assainissement progressif par détection et élimination des bovins réagissant à la tuberculine bovine. De fait, la comparaison des manifestations de la tuberculose bovine entre les deux époques montre des différences statistiquement significatives. Mais, si on limite l'observation à la première tuberculination réalisée dans un élevage afin d'en standardiser les conditions, cette différence disparaît : les premières manifestations de tuberculose sont comparables entre les deux époques (faible nombre d’animaux concernés comme actuellement). Par conséquent, la perception des praticiens proviendrait simplement du fait qu'ils ont conservé le souvenir du cumul des bovins détectés au fil des tuberculinations successives. D'un point de vue épidémiologique, on ne peut pas dire qu'il y ait une différence notable dans les manifestations de la tuberculose dans un élevage, à conditions d'observation comparables. La comparaison de la taille des réactions montre une nette réduction (médiane passant de 9,6 mm à 3,0 mm). Différentes hypothèses sont avancées pour tenter d’en expliquer la raison. Du fait de la modicité des réactions tuberculiniques de nombreux bovins tuberculeux, il est fortement recommandé de respecter l'obligation réglementaire de mesure systématique du pli de peau.
 
Manishimwe Rosine & Koné Philippe
L’évaluation continuelle de l’état corporel des porcs est une pratique très importante pour optimiser la production et la santé des animaux. La présente étude a mis en place une méthode d’évaluation de l’état corporel adaptée aux porcs métis (race locale × Large white) au Sénégal. Cette méthode permet d’apprécier à la fois le poids vif et le lard dorsal (principaux indicateurs de l’état corporel des porcs) à l’aide des composantes principales déduites de la matrice de corrélation entre les variables morphologiques et l’état corporel. Des équations de régression, utilisant des appréciations visuelles ou des mesures linéaires de la morphologie de l’animal, ont été élaborées pour prédire ces composantes principales. L’étude a également évalué la répétabilité et la reproductibilité de la méthode élaborée en comparaison avec la méthode de notation visuelle décrite par Patience et Thacker [1989]. Il s’avère que la nouvelle méthode a une répétabilité de 0,84 et une reproductibilité de 0,64 pour la première composante principale. L’étude a montré que les composantes principales ont une bonne corrélation avec les indicateurs de l’état corporel (le poids vif et le lard dorsal) ; ainsi, la méthode utilisant les composantes principales décrit mieux l’état corporel des porcs métis (race locale × Large white) sur le terrain.
 
Articles d’épidémiologie
 
Lhubert Marie, Réveillaud Édouard, Cavalerie Lisa, Hendrikx Pascal & Rivière Julie
La tuberculose bovine à Mycobacterium bovis est une maladie ayant d’importantes conséquences économiques et sanitaires en élevage bovin. Une recrudescence de foyers de tuberculose dans certains départements en France depuis 2004, ainsi que la découverte d’animaux sauvages infectés à proximité, fait craindre la constitution d’un réservoir à M. bovis dans la faune sauvage, comme cela a pu être constaté dans d’autres pays. En 2011, un dispositif national de surveillance de la tuberculose bovine dans la faune sauvage, nommé Sylvatub, a été mis en place, avec comme objectifs de détecter et suivre l’évolution de la tuberculose bovine dans la faune sauvage et d’harmoniser la surveillance à l’échelle nationale. Ce dispositif n’ayant jamais été évalué depuis son instauration, l’objectif de cette étude était d’évaluer le dispositif Sylvatub avec la méthode semi-quantitative OASIS (variante « flash ») afin d’identifier ses points forts et ses points faibles et de proposer des axes d’améliorations. Les principaux atouts du dispositif identifiés sont sa structuration à l’échelle centrale et intermédiaire, les outils et les protocoles de surveillance, les laboratoires, et la triade communication-formation-animation. Les recommandations majeures portent quant à elles sur une meilleure harmonisation des activités de surveillance entre les départements, l’amélioration de la gestion des données, l’amélioration de la formation des acteurs aux procédures de déclaration et leur sensibilisation (notamment dans les départements présumés indemnes), afin d’améliorer l’acceptabilité de la surveillance et la couverture du dispositif. Le calcul des indicateurs de performances développés pour le dispositif permettrait un pilotage opérationnel régulier de la surveillance.
 
Hosy Fanny & Dufour Barbara
Le virus West Nile est un arbovirus infectant les oiseaux et transmis par des moustiques du genre Culex. Il peut infecter l’homme et les chevaux chez qui l’infection peut rester in-apparente ou entraîner des signes d’encéphalomyélite grave. Ce virus originaire d’Afrique est connu en Europe depuis les années soixante. On observe toutefois depuis un peu plus d’une décennie une recrudescence du nombre de cas dans le bassin méditerranéen et les pays d’Europe de l’Est non côtiers. Le virus est aujourd’hui endémique dans une zone qui s’étend du Nord de l’Italie au Sud-Ouest de la Russie, ainsi qu’en Andalousie et en Israël. Dans les années futures, le réchauffement climatique pourrait être l’un des facteurs de l’étendue de la zone d’endémie, notamment vers le Nord et l’Ouest de l’Europe dans les régions aux caractéristiques écologiques similaires à celles déjà touchées. En France, et particulièrement dans le Sud-Est qui a déjà été atteint, les risques d’introduction sont non négligeables et la surveillance, notamment évènementielle, devrait être renforcée.
 
Lambert Oriane & Bénet Jean-Jacques
Lors du dépistage de la tuberculose bovine par intradermo-tuberculination, certains vétérinaires, au lieu de procéder systématiquement à la mesure réglementaire du pli de peau, n’y recourent que lorsqu’ils constatent, par palpation, une réaction le jour de la lecture ; ils utilisent alors comme valeur de référence une mesure effectuée, soit en avant du site d'injection, sur un site témoin, soit sur un point symétrique au point d'injection, sur l'autre face de l'encolure. Les épaisseurs de pli de peau ont été mesurées sur 475 bovins de race allaitante et 500 bovins de race laitière, sur les trois sites, injection, témoin et symétrique, le jour de l'injection et le jour de la lecture des résultats. L'utilisation d'un site autre que celui de l'injection introduit une variabilité responsable de différences de résultats, plus importantes avec le site témoin, le plus couramment utilisé dans ce protocole alternatif. Par ailleurs, la simulation de ce protocole sur les données réelles mesurées en Côte-d’Or a montré des proportions d'erreurs par excès et par défaut incompatibles avec les exigences de la lutte.
 
Actualités épidémiologiques
 
 Zientara Stephan
 
 Toma Bernard
 
 Toma Bernard
 
 Toma Bernard
 
 Toma Bernard
 
 Vergne Timothée & Guinat Claire
 
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