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     Auteur : Mallapaty S.
     Source : Nature

     Date de publication : 26 avril 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 8 mai 2022)

Synthèse sur les connaissances et les interrogations actuelles relatives à l’infection des cerfs de Virginie par le SARS-CoV-2 en Amérique du Nord, avec mention dans les références de l’ensemble des articles parus sur ce sujet à la date de rédaction de cette synthèse.
 
     Auteurs : Pereira A. HB. et al.
     Source : Journal of Comparative Pathology

     Date de publication : 26 avril 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 15 mai 2022)

Description d’un cas d’infection par le SARS-CoV-2 chez un ouistiti à queue noire sauvage (Mico melanurus) mort à la suite d’une collision avec un véhicule dans la ville de Cuiabá au Mato Grosso (Brésil). Il s’agit de la première description d’un cas d’infection par le SARS-CoV-2 chez un singe du Nouveau Monde.
 
     Auteurs : Chidoti V. et al.
     Source : Viruses

     Date de publication : 9 avril 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 8 mai 2022)

Résultats d’une enquête effectuée entre août 2020 et juillet 2021 pour identifier les coronavirus circulant dans les colonies de chauves-souris insectivores sur deux sites d’un district du Zimbabwe où les contacts entre ces animaux et la population humaine sont fréquents. Différents bêtacoronavirus (dont des sarbecovirus autres que le SARS-CoV-2) ont été identifiés à partir de prélèvements fécaux de diverses espèces de chauves-souris.
 
     Auteurs : Moreira-Soto A. et al.
     Source : Microorganisms

     Date de publication : 30 mars 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 8 mai 2022)

Aucun des prélèvements provenant de cervidés européens (67 cerfs élaphes, 94 chevreuils, 68 daims) d’Allemagne et d’Autriche collectés en période de pandémie n’a fourni un résultat positif à la recherche d’anticorps dirigés contre le SARS-CoV-2. Les auteurs avancent quelques hypothèses pour expliquer ce contraste avec la situation prévalant chez les cerfs de Virginie en Amérique du Nord.
 
     Auteur : ProMED
     Source : ProMED

     Date de publication : 29 mars 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 10 avril 2022)

Confirmation d’un premier cas d’infection par le SARS-CoV-2 d’un cerf mulet (Odocoileus hemionus) dans l’État de l’Utah aux États-Unis d’Amérique.
 
     Auteurs : Holding M. et al.
     Source : Transboundary and Emerging Diseases

     Date de publication : 25 mars 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 10 avril 2022)

Au Royaume-Uni, des sérums ont été collectés en 2020 et 2021 chez six espèces de cervidés et un hybride. Aucune des épreuves pour la recherche du SARS-CoV-2 effectuées sur ces sérums n’a fourni un résultat positif. Les auteurs en concluent que, sur la période de l’étude, la population humaine n’a pas transmis le SARS-CoV-2 à la population de cervidés et que ce virus n’a pas circulé à l’intérieur de celle-ci.
     Auteurs : AboElkhair M. et al.
     Source : Research Square

     Date de soumission en vue de publication (article en cours d’évaluation) : 23 mars 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 3 avril 2022)

Résultats des examens effectués par RT-PCR pour la recherche de l’infection par le SARS-CoV-2 chez des chauves-souris (Rousettus aegyptiacus), des oiseaux sauvages et des chiens entre novembre 2020 et juin 2021 en Égypte. Tous les résultats se sont révélés négatifs.
 
     Auteurs : Chidoti V. et al.
     Source : Preprints

     Date de soumission en vue de publication (article en cours d’évaluation) : 23 mars 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 3 avril 2022)

Résultats d’une enquête effectuée entre août 2020 et juillet 2021 pour identifier les coronavirus circulant dans les colonies de chauves-souris insectivores sur deux sites d’un district du Zimbabwe où les contacts entre ces animaux et la population humaine sont fréquents. Différents bêtacoronavirus (dont des sarbecovirus autres que le SARS-CoV-2) ont été identifiés à partir de prélèvements fécaux de diverses espèces de chauves-souris.
 
     Auteurs : Roundy C. M. et al.
     Source : Microbiology Spectrum

     Date de publication : 23 mars 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 3 avril 2022)

Une enquête a été conduite dans trois établissements du Texas (États-Unis d’Amérique) entretenant des cerfs pour rechercher leur éventuelle infection par le SARS-CoV-2. Dans l’un d’entre eux, 94,4 % des cerfs de Virginie étaient sérologiquement positifs (soit le double de ce qui a été généralement constaté chez les cerfs vivant en complète liberté). Selon les auteurs, la contamination de la plupart de ces cerfs de Virginie ne peut s’expliquer par un contact avec des personnes mais par la transmission du virus entre animaux. De plus, cette transmission est très vraisemblablement favorisée par le maintien en enclos.
 
     Auteurs : Grome H. N. et al.
     Source : Emerging Infectious Diseases

     Date de publication : 9 mars 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 20 mars 2022)

Investigations approfondies sur l’atteinte de trois tigres de Malaisie par le SARS-CoV-2 dans un zoo du Tennessee (États-Unis d’Amérique). Les auteurs se sont notamment intéressés aux distances entre le public et les animaux et entre les animaux eux-mêmes ainsi qu’aux précautions prises à l’intérieur de l’établissement et aux pratiques des soigneurs. Ils ont aussi comparé les caractéristiques génétiques des souches virales obtenues à partir des animaux et des soigneurs. Ils considèrent comme possible la contamination d’un soigneur par l’un de ces tigres.
 
     Auteurs : Nga N. T. T. et al.
     Source : Frontiers in Public Health

     Date de publication : 9 mars 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 20 mars 2022)

Les chercheurs se sont intéressés aux sources possibles de sarbecovirus proches du SARS-CoV-2 au Viêt Nam en utilisant des prélèvements provenant de pangolins javanais (Manis javanica) et de pangolins de Chine (Manis pentadactyla) confisqués pour cause de trafic illégal entre 2016 et 2018, et de civettes palmistes communes (Paradoxurus hermaphroditus) élevées dans des fermes du pays. Les arbres phylogéniques construits ont révélé que les sarbecovirus identifiés chez sept pangolins javanais étaient très proches de ceux détectés chez les pangolins confisqués pour cause de commerce illégal au Yunnan et au Guangxi en République populaire de Chine. Des informations sont aussi fournies sur le commerce des animaux précités et de leurs produits au Viêt Nam.
 
     Auteurs : Arteaga F. L. et al.
     Source : International Journal of Infectious Diseases

     Date de publication : 1er mars 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 10 avril 2022)

Des prélèvements pharyngés et rectaux ont été collectés sur des chauves-souris insectivores ou hématophages dans deux États d’Argentine. Les résultats préliminaires obtenus par cette enquête ont montré que seuls des alphacoronavirus circulent dans ces populations.
 
     Auteurs : Kotwa J. et al.
     Source : International Journal of Infectious Diseases

     Date de publication : 1er mars 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 10 avril 2022)

Des prélèvements oraux et rectaux ont été collectés de septembre 2020 à janvier 2021 sur 207 ratons-laveurs et 57 mouffettes rayées dans le sud de l’Ontario (Canada), zone où l’incidence du SARS-CoV-2 était élevée dans la population humaine, offrant la possibilité d’une contamination de ces espèces sauvages. La présence d’ARN viral n’a été retrouvée dans aucun des prélèvements.
 
     Auteurs : Wernike K. et al.
     Source : bioRxiv

     Date de soumission en vue de publication (article en cours d’évaluation) : 23 février 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 6 mars 2022)

Sur des prélèvements collectés pendant la saison de chasse 2021-2022 en Allemagne, les auteurs ont recherché la présence d’anticorps dirigés contre plusieurs virus, dont le SARS-CoV-2, chez 493 ruminants sauvages (chevreuils, cerfs élaphes, daims, mouflons et un bison d’Europe). En matière de SARS-CoV-2, des résultats positifs avec l’épreuve ELISA ont été obtenu avec un peu plus de 5 % des prélèvements, mais aucun d’entre eux n’a été confirmé par épreuve de neutralisation virale.
 
     Auteurs : Marques A. D. et al.
     Source : medRxiv

     Date de soumission en vue de publication (article en cours d’évaluation) : 19 février 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 27 février 2022)

Dans l’État de Pennsylvanie (États-Unis d’Amérique), 93 cerfs de Virginie ont été soumis à prélèvements nasaux pendant l’automne et l’hiver 2021. Près de 20 % de ceux-ci ont fourni un résultat positif à la recherche du SARS-CoV-2 par RT-qPCR. Les variants Alpha et Delta étaient en cause concomitamment, alors que le second avait remplacé le premier dans la population humaine. Il a été aussi observé que les variants Alpha chez ces cerfs avaient divergé significativement de ceux d’origine humaine.
 
     Auteurs : Moreira-Soto A. et al.
     Source : bioRxiv

     Date de soumission en vue de publication (article en cours d’évaluation) : 18 février 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 27 février 2022)

Aucun des prélèvements provenant de cervidés européens (67 cerfs élaphes, 94 chevreuils, 68 daims) d’Allemagne et d’Autriche collectés en période de pandémie n’a fourni un résultat sérologique positif à la recherche d’anticorps dirigés contre le SARS-CoV-2. Les auteurs avancent quelques hypothèses pour expliquer ce contraste avec la situation prévalant chez les cerfs de Virginie en Amérique du Nord.
 
     Auteurs : He W-T. et al.
     Source : Cell

     Date de publication : 16 février 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 13 mars 2022)

Recherche de virus chez plus de 1 700 animaux (classés comme gibier) appartenant à 16 espèces de mammifères et répartis dans 19 provinces de la République populaire de Chine. La plupart des prélèvements ont été collectés sur ces animaux après février 2020, majoritairement en élevage ou dans des zoos, mais aussi parfois dans leur habitat naturel. Aucun virus proche du SARS-CoV ou du SARS-CoV-2 n’a été détecté.
  
     Auteurs : Temmam S. et al.
     Source : Nature

     Date de publication : 16 février 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 27 février 2022)

Les auteurs montrent que des rhinolophes vivant dans des grottes situées au nord du Laos hébergent des coronavirus qui diffèrent très peu du SARS-CoV-2 et sont potentiellement infectieux pour l’Homme, notamment du fait que leur spicule possède un domaine d’attachement capable de se lier au récepteur cellulaire humain (hACE2).
 
 
     Auteurs : Padilla-Blanco M. et al.
     Source : Frontiers in Veterinary Science

     Date de publication : 14 février 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 20 mars 2022)

Dans ce court rapport, les auteurs signalent un cas d’infection par le SARS-CoV-2 d’une loutre d’Europe vivant à proximité d’un réservoir d’eau situé dans la communauté de Valence (Espagne). Les prélèvements effectués sur deux autres loutres vivant dans des sites éloignés de ce point d’eau ont fourni des résultats négatifs à la recherche de ce virus. Les recherches effectuées laissent penser que ce cas d’infection aurait une origine humaine.
 
     Auteurs : Kapczynski D. R. et al.
     Source : Virology

     Date de publication : 12 février 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 13 mars 2022)

En vue d’établir un modèle prédictif sur la sensibilité de diverses espèces animales au SARS-CoV-2 à partir de cultures cellulaires, les auteurs ont exprimé les gènes de l’ACE2 et de la protéase TMPRSS2 de ces espèces dans des lignées de fibroblastes aviaires. Ils montrent que les résultats auxquels ils aboutissent sont en accord avec ceux obtenus par épreuves virales réalisées à ce jour chez le chat, le cheval, le porc, la chèvre et le hamster doré. Cela ouvre la voie à l’étude facilitée de la sensibilité au virus d’autres espèces.
 
     Auteurs : Vandegrift K. J. et al.
     Source : bioRxiv

     Date de soumission en vue de publication (article en cours d’évaluation) : 7 février 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 20 février 2022)

Parmi 131 cerfs de Virginie soumis à prélèvements à Staten Island (un arrondissement de la ville de New York, États-Unis d’Amérique) en décembre 2021 et janvier 2022, 19 présentaient des anticorps dirigés contre le SARS-CoV-2, et de l’ARN viral a été détecté sur 7 des 68 cerfs soumis à des prélèvements nasaux. Par séquençage génomique, il a été montré que cette population de cerfs est actuellement infectée par le variant Omicron, qui circule parmi les citoyens de New York.
 
     Auteurs : Porter S. M. et al. 
     Source : bioRxiv

     Date de soumission en vue de publication (article en cours d’évaluation) : 31 janvier 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 13 février 2022)

Les auteurs démontrent par inoculation expérimentale que le renard roux (Vulpes vulpes) peut être infecté par le SARS-CoV-2 et qu’on retrouve le virus dans ses secrétions orales et respiratoires. En revanche, le coyote (Canis latrans) soumis à épreuve virulente n’est pas infecté et n’excrète pas le virus.
 
     Auteurs : Kuchipudi S. et al. 
     Source : PNAS

     Date de publication : 25 janvier 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 6 février 2022)

Mise en évidence de l’ARN du SARS-CoV-2 par RT-PCR chez des cerfs de Virginie (Odocoileus virginianus) captifs ou vivant en semi-liberté dans l’Iowa (États-Unis d’Amérique) à partir de prélèvements collectés entre avril et décembre 2020. L’étude des lignées virales présentes et leur distribution géographique suggère la survenue de multiples passages du virus de l’Homme aux cerfs et entre cerfs.
 
     Auteurs : Kotwa J. D. et al. 
     Source : bioRxiv

     Date de soumission en vue de publication (article en cours d’évaluation) : 21 janvier 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 30 janvier 2022)

Résultats d’une enquête sur le SARS-CoV-2 conduite au Québec (Canada) en novembre 2021 chez 258 cerfs de Virginie sauvages. De l’ARN a été détecté dans trois prélèvements nasaux pratiqués dans la région de l’Estrie et le virus a été isolé dans deux prélèvements. Son analyse phylogénique a révélé une proche parenté avec des isolats d’origine humaine obtenus un mois auparavant dans le Vermont (États-Unis d’Amérique).
 
     Auteurs : Davoust B. et al. 
     Source : bioRxiv

     Date de soumission en vue de publication (article en cours d’évaluation) : 20 janvier 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 30 janvier 2022)

Des résultats sérologiques positifs pour la recherche du SARS-CoV-2 ont été obtenus chez 5 mustélidés sauvages (3 martres et 2 blaireaux) sur les 33 qui avaient fait l’objet de prélèvements en Bretagne (dans les Côtes-d’Armor et le Morbihan) au cours du premier semestre 2021. Toutefois toutes les épreuves PCR pratiquées à partir des prélèvements nasaux, rectaux, cutanés et sanguins provenant de ces 33 animaux ont fourni des résultats négatifs.
 
     Auteurs : Francisco R. et al. 
     Source : Frontiers in Veterinary Science

     Date de publication : 12 janvier 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 6 février 2022)

Démonstration de la sensibilité au SARS-CoV-2 du raton laveur et de la mouffette rayée. Cependant, la faible quantité de virus excrétée par ces animaux, et l'absence de transmission horizontale de l'infection à des congénères, conduit à conclure que ces espèces ne peuvent vraisemblablement pas jouer le rôle de réservoirs du virus.
 
     Auteurs : : Koeppel K. N. et al.
     Source : Viruses

     Date de publication : 11 janvier 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 27 février 2022)

Signalement de cas d’infection par le SARS-CoV-2 en juillet 2020 d’un puma (animal exotique pour le pays) et en juillet 2021 de trois lions africains dans un zoo de Johannesbourg (Afrique du Sud). Les lions ont été infectés par un soigneur. Le variant Delta, circulant dans la population humaine du pays, était en cause.
 
     Auteurs : Alkhovsky S. V. et al. 
     Source : Viruses

     Date de publication : 9 janvier 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 6 février 2022)

Découverte et étude des caractéristiques génétiques de coronavirus proches du SARS-CoV-2 hébergés par des grands rhinolophes (Rhinolophus ferrumequinum) et des petits rhinolophes (Rhinolophus hipposideros) capturés dans le parc national de Sotchi (sud de la Russie).
 
     Auteurs : Miot E. F. et al.
     Source : Emerging Infectious Diseases

     Date de publication : 13 janvier 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 23 janvier 2022)

Il s’agit d’une enquête réalisée entre février et mai 2021 à Hong Kong (Rép. pop. de Chine) sur 217 rongeurs (189 Rattus norvegicus - le rat surmulot, et 28 R. tanezumi – appelé rat d’Asie) dans des zones où le SARS-CoV-2 avait été détecté dans les eaux usées. Aucun ARN du virus n’a été mis en évidence chez ces animaux et un seul d’entre eux a présenté un résultat positif en sérologie. 
 
     Auteurs : Mahajan S. et al.
     Source : bioRxiv

     Date de soumission en vue de publication (article en cours d’évaluation) : 12 janvier 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 23 janvier 2022)

Les auteurs signalent la confirmation d’un cas d’infection par le variant Delta du SARS-CoV-2 d’un léopard indien (Panthera pardus fusca) sauvage dont le cadavre a été découvert dans un village forestier de l’Uttar Pradesh (Inde). 
 
     Auteurs : Nagy A. et al.
     Source : Research Square

     Date de soumission en vue de publication (article en cours d’évaluation) : 10 janvier 2022– (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 23 janvier 2022)

Les auteurs décrivent la propagation du variant Alpha du SARS-CoV-2 parmi des gorilles et des félins du zoo de Prague (République tchèque). Ils évoquent les voies par lesquelles ces animaux ont pu être contaminés. 
 
     Auteurs : Melo F. L. et al.
     Source : Research Square

     Date de soumission en vue de publication (article en cours d’évaluation) : 7 janvier 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 16 janvier 2022)

Démonstration de la contamination par le SARS-CoV-2 de lamantins des Antilles (Trichechus manatus manatus) détenus dans un centre brésilien de recherche et de conservation d’animaux aquatiques (techniques employées : RT-PCR et RT-LAMP-PCR (amplification isotherme médiée par les boucles) sur des prélèvements nasaux).
 
     Auteurs : Hale V. L. et al.
     Source : Nature

     Date de publication : 23 décembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 9 janvier 2022)

Confirmation, à partir de prélèvements pratiqués entre janvier et mars 2021, de l’infection par le SARS-CoV-2 de cerfs de Virginie (Odocoileus virginianus) vivant en liberté dans neuf sites du Nord-Est de l’État de l’Ohio (États-Unis d’Amérique). Trois lignées du virus ont été détectées. La transmission du virus de l’Homme aux animaux s’est produite plusieurs fois, et la transmission de cerf à cerf a pu aussi intervenir.

     Auteur : U.S. Department of Agriculture – Animal and Plant Health Inspection Service
     Source : U.S. Department of Agriculture – APHIS

     Date de publication : 21 décembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 9 janvier 2022)

Confirmation d’un premier cas d’infection par le SARS-CoV-2 chez un lynx du Canada (Lynx canadensis) ayant présenté une toux et de l’abattement dans un zoo de Pennsylvanie (États-Unis d’Amérique). 
 
     Auteurs : Cappelle J. et al. 
     Source : Scientific Reports

     Date de publication : 17 décembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 26 décembre 2021)

Pour étudier la diversité et les caractéristiques de circulation des coronavirus chez plusieurs espèces de chauves-souris d’Asie du Sud-Est, il a été procédé à des sessions de capture de ces animaux et à la prise de prélèvements pendant tout leur cycle de reproduction. Les résultats obtenus suggèrent une association entre coronavirus et jeunes chauves-souris, ce qui conduit les auteurs à délimiter la période de surveillance virale la plus propice au cours de l’année.
 
      Auteurs : Palermo P. M et al.
     Source : Vector-borne and Zoonotic Diseases

     Date de publication : 10 décembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 19 décembre 2021)

Les auteurs ont procédé à la recherche d’anticorps neutralisants dirigés contre le SARS-CoV-2 sur des sérums de cerfs de Virginie archivés en 2018 et d’autres collectés début 2021 dans le comté de Travis au Texas (États-Unis d’Amérique). Si les premiers n’en contenaient pas, les seconds se sont révélés positifs pour plus d’un tiers d’entre eux.
 
     Auteurs : USGS National Wildlife Health Center
     Source : Wildlife Health Bulletin 2021-02

     Date de publication : 7 décembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 6 mars 2022)

Description du programme mis en place aux États-Unis d’Amérique pour assurer la surveillance du SARS-CoV-2 et des autres coronavirus dans la faune sauvage. Ce programme associe le Centre national sur la santé de la faune sauvage (National Wildlife Health Center) et les CDC ainsi que d’autres agences et laboratoires capables de collecter les échantillons appropriés.
 
      Auteur : ProMED
     Source : ProMED

     Date de publication : 6 décembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 19 décembre 2021)

Deux hippopotames du zoo d’Anvers (Belgique) ont présenté pour seuls symptômes des écoulements nasaux anormaux. Les épreuves diagnostiques réalisées à la demande du vétérinaire du zoo ont montré que ces animaux étaient infectés par le SARS-CoV-2. 
 
      Auteurs : Greenhorn J. E. et al.
     Source : bioRxiv

     Date de soumission en vue de publication (article en cours d’évaluation) : 3 décembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 19 décembre 2021)

Mise en œuvre d’un programme de surveillance du SARS-CoV-2 dans la faune sauvage des provinces de l’Ontario et du Québec (Canada). Les prélèvements ont été effectués entre juin 2020 et mai 2021 sur 776 animaux appartenant à 17 espèces, avec une attention particulière portée au raton-laveur, à la moufette rayée et au vison. Chez aucun des animaux il n’y a eu détection de l’ARN viral ou d’anticorps neutralisant le virus.
 
     Auteur : Environnement et Changement climatique Canada
     Source : Environnement et Changement climatique Canada

     Date de publication : 1er décembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 19 décembre 2021)

Première détection de l’infection par le SARS-CoV-2 de cerfs de Virginie au Canada (dans la province de Québec), à partir de prélèvements collectés début novembre 2021. Comme aux États-Unis d’Amérique, les cerfs prélevés ne présentaient aucun signe de maladie.
 
     Auteurs : de Abreu F. V. S. et al.
     Source : EcoHealth

     Date de publication : 29 novembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 19 décembre 2021)

Résultats d’une étude sérologique et virologique conduite sur des prélèvements collectés en novembre 2019 puis de juillet 2020 à février 2021 pour rechercher l’éventuelle infection par le SARS-CoV-2 de quatre espèces de primates néotropicaux vivant en zone urbaine, forestière ou rurale dans les États de Minas Gerais et Rio Grande do Sul au Brésil. Tous les résultats se sont révélés négatifs.
 
     Auteurs : Cool K. et al.
     Source : Emerging Microbes & Infections

     Date de publication : 29 novembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 19 décembre 2021)

Recherches sur la sensibilité et la capacité de transmission du SARS-CoV-2 chez le cerf de Virginie (Odocoileus virginianus) adulte (y compris de la mère au fœtus), et résultats obtenus par mise en compétition d’isolats de la lignée américaine originelle du virus (lignée A) avec le variant préoccupant B.1.1.7 (variant alpha) chez des individus coinfectés de cette espèce, et capacité de ces derniers à transmettre l’une ou l’autre lignée à des congénères sentinelles.
      Auteurs : Sherman J. et al.
     Source : Frontiers in Veterinary Science

     Date de publication : 12 novembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 19 décembre 2021)

Les auteurs ont collecté toutes les données disponibles sur les mesures sanitaires appliquées à l’occasion des transferts d’orangs-outangs en Indonésie pendant les deux premières vagues de COVID-19 (mars 2020 – mars 2021) et ont mis au point, avec des experts et en prenant en compte les lignes directrices internationales disponibles, une grille d’évaluation qualitative des risques sanitaires encourus à l’occasion de telles opérations.
 
      Auteur : Zoo de Denver (USA)
     Source : Zoo de Denver (USA)

     Date de publication : 11 novembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 19 décembre 2021)

Première confirmation de cas d’infection par le SARS-CoV-2 chez deux hyènes tachetées (Crocuta crocuta) détenues par le zoo de Denver (États-Unis d’Amérique). Cette infection, qui survient après celle de lions et de tigres, ne s’est traduite que par de légers symptômes chez ces hyènes. 
 
The high diversity of SARS-CoV-2-related coronaviruses in pangolins alters potential ecological risks  
     Auteurs : Peng M-S. et al.
     Source : Zoological Research

     Date de publication : 10 novembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 12 décembre 2021)

Les auteurs ont étudié le génome des coronavirus proches du SARS-CoV-2 isolés chez 163 pangolins saisis dans la province du Yunnan (Rép. pop. de Chine) pour importation illégale et fait l’analyse génomique d’un coronavirus isolé chez un pangolin à queue courte (Manis pendactyla). Leurs résultats, ajoutés à ceux d’autres auteurs, conduisent à penser qu’il existe une grande diversité génétique parmi les coronavirus de pangolins et que ces animaux seraient des hôtes naturels et non pas accidentels de ces virus. 
 
     Auteurs : Delaune D. et al.
     Source : Nature Communications

     Date de publication : 9 novembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 19 décembre 2021)

L’article décrit l’identification d’un virus en relation avec le SARS-CoV-2 chez deux chauves-souris Rhinolophus shameli échantillonnées au Cambodge en 2010.
 
     Auteurs : Chandler J. C. et al.
     Source : PNAS

     Date de publication : 3 novembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 19 décembre 2021)

Résultats d’une enquête sérologique portant sur le SARS-CoV-2 réalisée chez des cerfs de Virginie vivant en liberté dans quatre États des États-Unis d’Amérique, qui indiquent que des groupes de ces animaux ont été exposés au virus 
 
     Auteurs : Roundy C. M. et al.
     Source : Research Square

     Date de soumission en vue de publication (article en cours d’évaluation) : 1er novembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 19 décembre 2021)

Recherche conduite dans trois comtés du Texas (États-Unis d’Amérique) en vue de mettre en évidence l’éventuel rôle de transport mécanique du SARS-CoV-2 par des insectes (diptères et blattes) dans une quarantaine de foyers (dont certains possédant des chiens ou des chats) où au moins un cas humain de COVID-19 a été diagnostiqué.
 
     Auteurs : Saeed O. S. et al.
     Source : International Journal of Veterinary Science and Medicine

     Date de publication : 28 octobre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 19 décembre 2021)

La recherche de l’ARN du SARS-CoV-2 entreprise sur 800 prélèvements d’organes provenant de 200 roussettes d’Égypte n’a abouti à aucun résultat positif, conduisant les auteurs à penser que cette espèce ne joue pas de rôle dans la circulation actuelle du virus en Égypte.
 
     Auteurs : Platto S. et al.
     Source : Biochemical and Biophysical Research Communications

     Date de publication : 16 octobre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 19 décembre 2021)

L’article fournit des informations sur les relations entre chauves-souris et coronavirus, les caractéristiques de ces derniers qui favorisent leur transmission à d’autres espèces, et les régions où cette transmission a une plus forte probabilité de se produire du fait des pratiques humaines (Asie Sud et du Sud-Est). 
 
     Auteurs : Mitchell P. K. et al.
     Source : Emerging Infectious Diseases

     Date de publication : 14 octobre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 19 décembre 2021)

Atteinte sévère de trois tigres de Malaisie (Panthera tigris jacksoni) à la suite de leur infection par le variant B.1.1.7 (alpha) du SARS-CoV-2 dans un zoo de Virginie (États-Unis d’Amérique). La source de contamination reste inconnue, le public étant maintenu très éloigné des animaux et aucun des soigneurs n’ayant présenté un résultat positif à la recherche du virus.
 
     Auteur : U.S. Department of Agriculture – Animal and Plant Health Inspection Service
     Source : U.S. D.A. – A.P.H.I.S

    Date de publication : 14 octobre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 19 décembre 2021)

Signalement d’une nouvelle espèce pouvant être infectée par le SARS-CoV-2 : un coati roux (Nasua nasua – appelé aussi coati brun ou coachi) entretenu dans un zoo de l’Illinois (États-Unis d’Amérique).
 
     Auteur : U.S. Department of Agriculture – Animal and Plant Health Inspection Service
     Source : U.S. D.A. – A.P.H.I.S

     Date de publication : 6 octobre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 19 décembre 2021)

Signalement de deux nouvelles espèces pouvant être infectées par le SARS-CoV-2 : un binturong (Arctictis binturong – viverridé asiatique arboricole aussi appelé chat-ours) et un chat viverrin (Prionailurus viverrinus – félin appelé aussi chat pêcheur) hébergés dans un zoo de l’Illinois (États-Unis d’Amérique) ont présenté un résultat positif à des épreuves de recherche du virus.

     Auteurs : Zhao Y et al.
     Source : Scientific Reports

     Date de publication : 29 septembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 19 décembre 2021)

L’article montre que les toupayes de Belanger (Tupaia belangeri), musaraignes arboricoles réparties dans tout le Sud-Est asiatique, sont peu sensibles au SARS-CoV-2. Après infection expérimentale, ils excrètent le virus en faible quantité, et les lésions constatées dans leurs poumons sont peu marquées.
 
     Auteurs : Wickenhagen A. et al.
     Source : Science

     Date de publication : 28 septembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 19 décembre 2021)

Les auteurs ont mis en évidence chez l’Homme un gène qui lorsqu’il est absent contribue à des formes plus graves de COVID-19. Ce gène code pour une enzyme « détectrice » de l’ARN double brin, dont la forme prénylée est très active contre le SARS-CoV-2. Cette enzyme prénylée est absente chez les rhinolophidés, ce qui en ferait de très bons réservoirs à virus, sans qu’on puisse expliquer pourquoi cette absence favoriserait la tolérance virale chez ces chauves-souris et un pouvoir pathogène accru chez l’Homme.
 
     Auteurs : Sacchetto L. et al.
     Source : Viruses

     Date de publication : 25 septembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 19 décembre 2021)

Les prélèvements effectués sur 60 singes néotropicaux vivant à proximité des villes de Manaus (État d’Amazonas) et São José do Rio Preto (État de São Paulo), deux lieux de fort impact de l’épidémie de COVID-19 au Brésil, n’ont pas mis en évidence l’infection de ces singes par le SARS-CoV-2 
 
     Auteurs : Wu Z. et al.
     Source : Research Square

     Date de soumission en vue de publication (article en cours d’évaluation) : 20 septembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 3 octobre 2021)

Résultats d’une enquête sur les coronavirus réalisée à partir de prélèvements pharyngés et rectaux de chauves-souris collectés entre 2016 et 2021 en plus de 700 endroits de République populaire de Chine. Des coronavirus proches du SARS-CoV ont été trouvés mais aucun proche du SARS-CoV-2. Est aussi évoquée la distribution dans le pays des sarbecovirus selon leur diversité génétique et leur homologie avec les deux virus précités.
 
     Auteurs : Mishra A. et al.
     Source : Emerging Infectious Diseases

     Date de publication : 31 août 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 12 septembre 2021)

Atteinte par le variant delta du SARS-CoV-2 de lions d’Asie (Panthera leo persica) vivant dans un parc zoologique de Chennai (Tamil Nadu, Inde).
 
     Auteurs : Böszörményi K. P. et al.
     Source : Viruses

     Date de publication : 23 août 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 12 septembre 2021)

Comparaison de l’évolution de l’infection par le SARS-CoV-2 chez deux espèces de macaques génétiquement proches : le macaque rhésus (Macaca mulatta) et le macaque crabier (Macaca fascicularis). Sont présentés les résultats du suivi clinique, virologique et immunologique après inoculation d’épreuve.
 
     Auteurs : Gomes Von Borowski R. et Trentin D. S.  
     Source : Applied and Environmental Microbiology

     Date de publication : 26 août 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 5 septembre 2021)

Cette revue s’intéresse à la question de l’infection persistante de chauves-souris par des coronavirus, dont le SARS-CoV-2, de par leur inclusion dans des biofilms. Ces structures leur offrent un environnement permettant leur interaction avec l’hôte et des recombinaisons génomiques. Ce phénomène peut expliquer la persistance et la transmissibilité de coronavirus émergents hautement pathogènes.
 
     Auteurs : Fernández-Bellon H. et al.
     Source : Viruses

     Date de publication : 25 août 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 10 avril 2022)

Au cours de la deuxième vague de COVID-19 apparue à Barcelone (Espagne) après l’été 2020, quatre lions ont présenté des signes cliniques d’infection par le SARS-CoV-2 en même temps que trois soigneurs. Ces lions ont été suivis durant plusieurs semaines pour réaliser des examens de laboratoire à partir de différents types de prélèvements. Ils possédaient tous des anticorps neutralisants quatre mois après le diagnostic initial. Le séquençage partiel du génome viral chez l’un des soigneurs a donné un résultat identique aux séquences trouvées chez les lions.
 
     Auteurs : Karikalan M. et al.
     Source : Transboundary and Emerging Diseases

     Date de publication : 17 août 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 5 septembre 2021)

Des lions d’Asie (Panthera leo persica) appartenant à des parcs zoologiques ont été atteints par le variant Delta du SARS-CoV-2 dans deux États différents de l’Inde.
 
     Auteurs : Cool K. et al.
     Source : bioRxiv

     Date de soumission en vue de publication (article en cours d’évaluation) : 16 août 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 22 août 2021)

Recherches sur la sensibilité et la capacité de transmission du SARS-CoV-2 chez le cerf de Virginie (Odocoileus virginianus) adulte (y compris de la mère au fœtus), et résultats obtenus par mise en compétition d’isolats de la lignée américaine originelle du virus (lignée A) avec le variant préoccupant B.1.1.7 (variant alpha) chez des individus de cette espèce co-infectés, et capacité de ces derniers à transmettre l’une ou l’autre lignée à des congénères sentinelles.
 
     Auteurs : Li L-l. et al.  
     Source : Emerging Microbes & Infections

     Date de publication : 4 août 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 22 août 2021)

Découverte d'un nouveau coronavirus apparenté au SARS-CoV-2 chez des chauves-souris dans la province du Yunnan (Rép. pop. de Chine).
 
     Auteur : U.S. Department of Agriculture - Animal and Plant Health Inspection Service
     Source : U.S. Department of Agriculture - Animal and Plant Health Inspection Service

     Date de publication : 28 juillet 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 8 août 2021)

Commentaires des autorités officielles sur l’enquête sérologique réalisée par Chandler et al. chez des cerfs de Virginie vivant en liberté dans quatre États des États-Unis d’Amérique. Cette page donne accès à un jeu de questions - réponses sur le sujet.
 
     Auteurs : Crook J. M. et al.
     Source : Scientific Reports

     Date de publication : 19 juillet 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 25 juillet 2021)

Découverte chez une chauve-souris britannique (le petit rhinolophe fer à cheval : Rhinolophus hipposideros) d’un sarbecovirus proche du SARS-CoV et du SARS-CoV-2, mais ne présentant pas le site d’attachement au récepteur humain (hACE2), donc sans caractère potentiellement zoonotique. Toutefois les auteurs s’inquiètent des recombinaisons de génomes viraux qui pourraient se produire chez un hôte intermédiaire.
 
     Auteurs : Guo H. et al.
     Source : Emerging Microbes & Infections

     Date de publication : 15 juillet 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 25 juillet 2021)

Mise en évidence par caractérisation génomique et analyse du récepteur viral d’une nouvelle lignée de coronavirus proches du SARS-CoV-2 à partir de prélèvements fécaux collectés sur des chauves-souris capturées dans la localité de Tongguan (province du Yunnan, Rép. pop. de Chine), là où la souche de coronavirus RaTG13 avait été trouvée en 2013.
 
     Auteurs : Hassanin A. et al.
     Source : Scientific Reports

     Date de publication : 12 juillet 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 25 juillet 2021)

Les résultats de cette étude montrent que plusieurs régions du Sud-Est du continent asiatique constituent la niche écologique des virus de chauves-souris proches du SARS-CoV-2.
 
     Auteurs : Soltani A. et al.
     Source : Scientific Reports

     Date de publication : 6 juillet 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 25 juillet 2021)

Première mise en évidence du SARS-CoV-2 par RT-PCR chez des mouches domestiques (Musca domestica) capturées en 2020 dans les environs immédiats de deux hôpitaux situés dans la ville de Shiraz (Iran) et traitant des malades atteints de la COVID-19.
 
     Auteurs : Colombo V. C. et al.
     Source : Transboundary and Emerging Diseases

     Date de publication : 5 juillet 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 25 juillet 2021)

Collecte de prélèvements sur des rats surmulots capturés dans le réseau d’égouts d’Anvers (Belgique) pour la recherche d’une infection par le SARS-CoV-2 : aucun résultat ne s’est révélé positif. L’article montre aussi que des épreuves sérologiques réalisées sur des prélèvements ne provenant pas de l’Homme peuvent aboutir à des résultats trompeurs.
 
     Auteur : Zoo d’Oakland (USA)
     Source : Zoo d’Oakland (USA)

     Date de publication : 2 juillet 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 25 juillet 2021)

Grâce à un don de doses effectué par une entreprise pharmaceutique vétérinaire et l’autorisation à titre expérimental accordée par le Ministère fédéral de l’agriculture, le zoo d’Oakland (États-Unis d’Amérique) a commencé à vacciner contre le SARS-CoV-2 les animaux qu’il possède, en commençant par les tigres, les ours, les pumas et les furets.
 
     Auteurs : Bosco-Lauth A. M. et al.
     Source : Emerging Infectious Diseases

     Date de publication : 29 juin 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 11 juillet 2021)

Les auteurs ont testé la sensibilité à l’infection par le SARS-CoV-2 de mammifères sauvages capturés dans le Colorado (États-Unis d’Amérique) qui vivent communément aux alentours des habitats humains. Parmi tous les animaux étudiés, se sont révélés sensibles la souris du soir ou souris sylvestre (Peromyscus maniculatus), le rat à queue touffue (Neotoma cinerea) et la moufette rayée (Mephitis mephitis). L’article mentionne aussi les espèces qui se sont révélées non sensibles.
 
     Auteurs : Charlie-Silva I. et al.  
     Source : Journal of Hazardous Materials

     Date de publication : 25 juin 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 11 juillet 2021)

L’objectif de ce travail était d’évaluer si des peptides issus de la protéine de spicule du SARS-CoV-2 pouvaient avoir un impact défavorable sur les animaux aquatiques. En utilisant des têtards de l’amphibien Physalaemus cuvieri, les auteurs répondent par l’affirmative en montrant les modifications intervenant dans l’activité de certaines enzymes chez ces animaux et le stress oxydatif qu’ils subissent.
 
Espèces sauvages et SRAS-CoV-2 : Lignes directrices sur la manipulation
     Auteur : Environnement et Changement climatique Canada
     Source : Environnement et Changement climatique Canada

     Date de publication : 15 juin 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 19 décembre 2021)

L’objectif de ce document canadien est de fournir des recommandations générales aux autorités fédérales, provinciales et locales ainsi qu’aux agences et organisations s’occupant d’animaux sauvages afin de minimiser le risque de transmettre le SARS-CoV-2 à ceux-ci. Le document comprend aussi deux annexes, l’une pour les chercheurs et l’autre pour les établissements de soins animaliers ainsi que pour les agents chargés de la lutte contre les nuisibles.
 
     Auteurs : Griffin B. D. et al.
     Source : Nature Communications

     Date de publication : 14 juin 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 27 juin 2021)

Les auteurs de l'article ont démontré que la souris sylvestre ou souris du soir (Peromyscus maniculatus) [qui est répandue dans toute l'Amérique du Nord] est susceptible d'être infectée par le virus de la COVID-19. Ils s'inquiètent du rôle zoonotique que cette souris pourrait jouer, compte tenu du fait qu'elle est déjà le réservoir d'autres maladies transmissibles à l'Homme (maladie de Lyme, etc.).
 
     Auteurs : Gilardi K. et al.
     Source : American Journal of Primatology

     Date de publication : 10 juin 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 27 juin 2021)

Description des mesures de prévention mises en place pour protéger d’une infection par le SARS-CoV-2 les gorilles des montagnes (Gorilla beringei beringei) qui vivent aux frontières de la République démocratique du Congo, du Rwanda et de l’Ouganda.
 
     Auteurs : Kumakamba C. et al.
     Source : PLOS ONE

     Date de publication : 9 juin 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 20 juin 2021)

Recherche de l’ARN de coronavirus chez diverses espèces d’animaux sauvages (chauves-souris, rongeurs, primates) les plus susceptibles d’entrer en contact avec la population humaine dans le bassin du Congo. L’essentiel des alpha- et béta-coronavirus identifiés provenaient de prélèvements faits chez des chauves-souris.
 
     Auteurs : Zhou H. et al.
     Source : Cell

     Date de publication : 9 juin 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 27 juin 2021)

Recherche de séquences de génomes de coronavirus dans plus de 400 prélèvements (fèces, urine et salive) collectés en 2020 chez 23 espèces de chauves-souris vivant dans la province du Yunnan en République populaire de Chine, en vue de mettre en évidence la circulation de tels virus dans ces populations, et comparaison de ces séquences avec leur équivalent dans le génome du SARS-CoV-2. 

     Auteurs : Xiao X. et al.
     Source : Scientific Reports

     Date de publication : 7 juin 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 20 juin 2021)

Les auteurs ont listé 38 espèces (dont 31 espèces protégées) d’animaux sauvages (capturés dans la nature ou venant de fermes d’élevage) vendus sur les marchés de Wuhan (Rép. pop. de Chine) pour l’alimentation ou comme animaux de compagnie de mai 2017 à novembre 2019. On n’y retrouve pas de pangolin (non plus que de chauves-souris), ce qui renforce l’idée que cet animal ne serait pas l’hôte intermédiaire à l’origine du SARS-CoV-2.
 
     Auteurs : Audino T. et al.
     Source : Animals

     Date de publication : 3 juin 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 11 juillet 2021)

Prise en compte de différents types de données pour tenter d'évaluer le risque pour les mammifères marins fréquentant les côtes italiennes d'être infectés par le SARS-CoV-2 en raison de la présence du virus dans les eaux usées.
 
     Auteurs : Cook J. D. et al.
     Source : bioRxiv

     Date de soumission en vue de publication (article en cours d’évaluation) : 28 mai 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 6 juin 2021)

Mise à jour de la première évaluation du risque d’infection des chauves-souris nord-américaines, et en particulier de la sérotine brune (Myotis lucifugus), par le SARS-CoV-2 à partir de la population humaine, en prenant en compte une nouvelle estimation de la réceptivité de cette sérotine ainsi qu’en proposant de nouvelles méthodes de gestion de ce risque sur la base de l’analyse décisionnelle et du recueil des avis d’experts.
 
     Auteurs : Jemeršić L. et al. 
     Source : Pathogens

     Date de publication : 21 mai 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 20 février 2022)

Les auteurs ont recherché des anticorps dirigés contre le SARS-CoV-2 et de l’ARN viral, de juin 2020 à février 2021, sur des prélèvements collectés sur des animaux appartenant aux espèces sauvages dominantes en Croatie (sanglier (Sus scrofa), renard roux (Vulpes vulpes), chacal doré (Canis aureus), goéland leucophée (Larus michahellis)) ainsi que sur des animaux de zoo. Si quelques résultats positifs en ELISA ont été obtenus, ils n’ont pas été confirmés par les épreuves de neutralisation virale. Les auteurs en concluent que le SARS-CoV-2 n’a pas été transmis à ces animaux sauvages pendant la période d’enquête considérée.
  
     Auteur : Fagre A. et al.
     Source : PLOS PATHOGENS

     Date de publication : 19 mai 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 13 juin 2021)

Démonstration de la possibilité d’infecter en laboratoire par voie intranasale la souris sylvestre (Peromyscus maniculatus, souris commune en Amérique du Nord) avec le SARS-CoV-2. Ces souris n’expriment pas de signes cliniques mais peuvent se transmettre le virus entre elles.
 
     Auteurs : Geldenhuys M. et al.
     Source : Viruses

     Date de publication : 18 mai 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 10 avril 2022)

Article faisant la synthèse des études sur la surveillance des coronavirus réalisées en Afrique, en détaillant les dispositifs de collecte des prélèvements, les méthodes génomiques ou sérologiques employées, le nombre d’animaux par espèce testés et les résultats obtenus. Ce sont les chauves-souris qui ont été le plus soumises à prélèvement. Des coronavirus ont été identifiés chez 7 % d’entre elles, alors que cela n’a été le cas que chez 1 % des autres animaux sauvages ou domestiques pris en compte.
 
     Auteurs : Aguiló-Gisbert J. et al.
     Source : Animals

     Date de publication : 16 mai 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 11 juillet 2021)

Détection de l'ARN du SARS-CoV-2 par RT-PCR chez deux visons américains (Neovison vison) sauvages capturés pendant des opérations de piégeage d'espèces invasives dans l'Est de l'Espagne.
 
     Auteurs : Alves R. S. et al.
     Source : Transboundary and Emerging Diseases

     Date de publication : 12 mai 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 23 mai 2021)

Recherche de coronavirus chez des chauves-souris vampires (Desmodus rotundus) capturées entre 2017 et 2019 dans le sud du Brésil.
 
     Auteurs : Cox-Witton K. et al.
     Source : One Health

     Date de publication : 3 mai 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 30 mai 2021)

Évaluation qualitative du risque de transmission du SARS-CoV-2 de l’Homme aux chauves-souris dans le contexte de l’Australie, en vue de formuler des stratégies de gestion de ce risque pour les activités humaines qui conduisent à entrer en contact avec des chauves-souris.
 
     Auteurs : Logeot M. et al.
     Source : Transboundary and Emerging Diseases

     Date de publication : 28 avril 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 9 mai 2021)

Après avoir passé en revue les espèces d’animaux sauvages rencontrées dans la nature en Belgique, les auteurs s’attachent à évaluer de manière qualitative le risque que ces espèces soient infectées par le SARS-CoV-2 par l’Homme ou d’autres animaux.
 
     Auteurs : Brierley L. et Fowler A.
     Source : PLOS PATHOGENS

     Date de publication : 20 avril 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 2 mai 2021)

Par utilisation de techniques algorithmiques dites des forêts d’arbres décisionnels (un volet de l’apprentissage automatique), les auteurs ont étudié les séquences du génome entier ou de la protéine de spicule d’environ 200 coronavirus. L’application au SARS-CoV-2 de ces techniques vient confirmer l’hypothèse selon laquelle ce virus trouve son origine chez les chauves-souris.
 
     Auteur : Aquarium de Géorgie (USA)  
     Source : Aquarium de Géorgie (USA)

     Date de publication : 18 avril 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 2 mai 2021)

Cas de maladie due au SARS-CoV-2 chez des loutres cendrées (Aonyx cinereus) tenues en captivité à l’aquarium de Géorgie (USA). La maladie s’est traduite par des symptômes respiratoires légers. Il est suspecté que des soigneurs asymptomatiques leur ont transmis le virus.  
 
     Auteurs : Mou H. et al.
     Source : PLOS PATHOGENS

     Date de publication : 9 avril 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 25 avril 2021)

Ce travail porte sur l’affinité entre le domaine de liaison de différents coronavirus, dont le SARS-CoV-2, et les orthologues de l’ACE2 (récepteur cellulaire) de différentes espèces. Il conforte, pour le SARS-CoV-2, l’hypothèse du pangolin comme hôte intermédiaire entre des chauves-souris du genre Rhinolophus et l’Homme. Par ailleurs, il montre la grande variabilité qui existe dans la capacité du domaine de liaison du SARS-CoV-2 à se lier aux orthologues ACE2 d’espèces de chauves-souris incluses dans ce genre.
 
     Auteurs : Delahay R. J. et al.
     Source : One Health Outlook

     Date de publication : 7 avril 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 18 avril 2021)

Les auteurs examinent le risque de transmission et de persistance du SARS-CoV-2 dans les populations de différents mammifères (chauves-souris, canidés, félidés, mustélidés, grands singes, rongeurs et cervidés) et formulent des propositions sur les éléments à prendre en compte pour exercer une surveillance épidémiologique effective de ce virus dans la faune sauvage.
 
     Auteurs : Melin A. D. et al.
     Source : American Journal of Primatology

     Date de publication : 1er avril 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 9 mai 2021)

 Par analyse des séquences de gènes codant pour l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ACE2), les auteurs évaluent la sensibilité des espèces appartenant au sous-ordre des strepsirrhiniens (lémuriens, loris, etc.) vis-à-vis du SARS-CoV-2. Ils déterminent ainsi les espèces qui leur paraissent le plus menacées par l’infection virale.
 
     Auteurs : Cook J. D. et al.
     Source : Conservation Science and Practice

     Date de publication : 30 mars 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 9 mai 2021)

Cette enquête s’intéresse au risque de transmission du SARS-CoV-2 aux chauves-souris d’Amérique du Nord pendant les travaux d’hiver, notamment au cours des enquêtes conduites pour la recherche du syndrome du museau blanc. Elle s’appuie sur un modèle de transmission du virus par aérosol à trois espèces de chauves-souris en prenant en compte les données de la littérature et l’avis d’experts.
 
     Auteurs : Tassin J. et Roda J-M.  
     Source : The Conversation

     Date de publication : 19 mars 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 11 avril 2021)

Ces chercheurs du CIRAD remettent en cause l’hypothèse trop souvent avancée d’un lien entre déforestation et émergence du SARS-CoV-2 ou d’autres zoonoses, qui n’est pas étayée par des preuves scientifiques solides. Ils rappellent que l’implication du couple chauves-souris / pangolin dans cette émergence reste toujours à démontrer.
 
     Auteurs : MacLean O. A. et al.
     Source : PLOS BIOLOGY

     Date de publication : 12 mars 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 28 mars 2021)

Les résultats présentés conduisent les auteurs à conclure que le SARS-CoV-2 originel qui a été capable de se transmettre entre humains est le résultat d’une longue évolution adaptative chez les chauves-souris qui a conduit à la constitution d’un virus relativement généraliste.
 
     Auteurs : Ulrich L. et al.
     Source : Emerging Infections Diseases
     Date de soumission en vue de publication (article en cours d’évaluation) : 12 mars 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 11 avril 2021)
Inoculation expérimentale du SARS-CoV-2 au campagnol roussâtre (Myodes glareolus) : son infection est prouvée mais il n’y a pas de transmission du virus par contact à des congénères. Il est donc improbable que le virus se propage chez ces animaux dans la nature.
 
     Auteurs : Palmer M. V. et al.
     Source : Journal of Virology

     Date de publication : 10 mars 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 21 mars 2021)

Les auteurs montrent que le cerf de Virginie (Odocoileus virginianus), espèce chez laquelle le récepteur cellulaire ACE2 est très proche de celui de l’Homme, est très sensible à l’infection par le SARS-CoV-2.
 
     Auteurs : Yan H. et al.
     Source : Nature Ecology & Evolution

     Date de publication : 1er mars 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 14 mars 2021)

L'étude montre que de nombreuses espèces de chauves-souris s'avèrent ne pas être des hôtes potentiels du SARS-CoV ou du SARS-CoV-2 et qu'il n'existe pas de corrélation entre la proximité de ces espèces avec l'Homme et leur probabilité d'être des hôtes naturels de ces virus.
 
     Auteurs : Shriner S. A. et al.
     Source : Emerging Infectious Diseases

     Date de publication : 15 février 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 28 février 2021)

A des fins de surveillance, des mammifères ont été capturés autour des fermes de visons atteintes par le SARS-CoV-2 dans l’Utah. Des visons, probablement échappés de ces fermes, possédaient des titres élevés en anticorps, faisant craindre une possible transmission du virus à la faune sauvage.
 
     Auteurs : Common S. M. et al.
     Source : Transboundary and Emerging Diseases

     Date de publication : 11 février 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 8 août 2021)

Dans cette étude portant sur l’Angleterre, les auteurs évaluent à l’aide d’une méthode qualitative les risques que des chauves-souris vivant en liberté soient contaminées par le SARS-CoV-2 par l’intermédiaire des personnes intervenant sur le terrain pour des activités de conservation ou d’enquête. Ils proposent aussi des mesures de gestion de ce risque.
 
     Auteurs : Wacharapluesadee S. et al.
     Source : Nature Communications

     Date de publication : 9 février 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 21 février 2021)

Par des méthodes moléculaires et sérologiques, les auteurs montrent que des coronavirus proches du SARS-CoV-2 circulent chez les chauves-souris d’Asie du Sud-Est. Ils ont étudié les génomes viraux trouvés chez cinq espèces de chauves-souris vivant dans une grotte de Thaïlande et ont mis en évidence la présence d’un même virus très proche d’un autre isolat obtenu au Yunnan (Rép. pop. de Chine).
 
     Auteurs : Centers for Disease Control and Prevention (CDC, États-Unis)
     Source : CDC, États-Unis

     Date de publication : 8 février 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 21 février 2021)

Recommandations visant à éviter la transmission du SARS-CoV-2 entre la population humaine et la faune sauvage afin de minimiser les effets néfastes qu’une telle transmission pourrait avoir sur la santé publique et la conservation des espèces.
 
     Auteurs : Wrobel A. G. et al.
     Source : Nature Communications

     Date de publication : 5 février 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 28 février 2021)

Les auteurs montrent que les coronavirus des pangolins du Guandong, proches du SARS-CoV-2, s’attachent fortement aux récepteurs ACE2 du pangolin et de l’Homme. Ils montrent aussi que la protéine de spicule du coronavirus du pangolin, hors son domaine d’attachement, se rapproche plus de la protéine de spicule du coronavirus RaTG13 de chauve-souris que de celle du SARS-CoV-2.
 
     Auteur : Hassanin A.
     Source : THE CONVERSATION

     Date de publication : 1er février 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 14 février 2021)

Les données obtenues après l’identification d’un virus en relation avec le SARS-CoV-2 chez deux chauves-souris Rhinolophus shameli échantillonnées au Cambodge en 2010 valident l’hypothèse de la présence de divers virus proches du SARS-CoV-2 en Asie du Sud-Est. Dans cet article sont aussi développées des considérations sur les conditions de contamination des pangolins par des chauves-souris.
 
     Auteurs : Platto S. et al.
     Source : Biochem Biophys Res Commun

     Date de publication : 29 janvier 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 13 juin 2021)

Les auteurs discutent de la façon dont les modifications environnementales résultant de l’activité humaine modifient les niches occupées par les agents pathogènes. Ces modifications ont en particulier conduit, dans le contexte de l’Asie du Sud-Est où les chauves-souris hébergent des coronavirus, à l’émergence de la pandémie de COVID-19.
 
     Auteurs : Beyer R. M. et al.
     Source : Science of the Total Environment

     Date de publication : 26 janvier 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 14 février 2021)

La province du Yunnan (sud de la République populaire de Chine) et les régions voisines au Myanmar et au Laos constituent une zone où l’abondance des chauves-souris s’accroît du fait du changement climatique. Cette zone coïncide avec l’espace où les ancêtres du SARS-CoV-1 et du SARS-CoV-2 chez les chauves-souris trouveraient leur origine.
 
     Auteurs : Makarenkov V. et al.  
     Source : BMC Ecology and Evolution

     Date de publication : 21 janvier 2021 - (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 11 avril 2021)

Etude approfondie des transferts et recombinaisons de gènes qui ont pu se produire à partir de coronavirus de chauves-souris et de pangolins de la région de Canton (Rép. pop. de Chine) pour générer le SARS-CoV-2
 
     Auteurs : Irving A. T. et al.
     Source : Nature

     Date de publication : 20 janvier 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 31 janvier 2021)

Les chauves-souris possèdent des caractéristiques uniques parmi les mammifères, en particulier celle d’héberger des virus sans manifester la moindre maladie (l’ancêtre du SARS-CoV-2 trouverait son origine chez elles). Dans l’article sont évoqués les mécanismes qui sous-tendent leur système de défense et leur tolérance immunitaires.
 
       Auteurs : Bartlett S. L. et al.
       Source : Journal of Zoo and Wildlife Medicine

       Date de publication : 12 janvier 2021 - (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 7 février 2021)

Les auteurs décrivent les résultats des investigations cliniques, radiologiques, virologiques, etc. qu'ils ont faites à partir de fin mars 2020 chez de grands félidés sauvages (tigres de Malaisie et de Sibérie, lions) tenus en captivité au zoo du Bronx (New York), à la suite de la contamination de l'un au moins d'entre eux par le SARS-CoV-2 par l'intermédiaire de soigneurs excréteurs.
 
     Auteur : San Diego Zoo Global
     Source : San Diego Zoo Global

     Date de publication : 11 janvier 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 24 janvier 2021)

Confirmation par des examens de laboratoire de la présence du SARS-CoV-2 chez certains des gorilles du parc animalier de San Diego (États-Unis d’Amérique), vraisemblablement contaminés par un membre de l’équipe soignante n’ayant pas manifesté de symptômes.
 
     Auteurs : Dimonaco N. J. et al.
     Source : Viruses

     Date de publication : 30 décembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 7 mars 2021)

Comparaison, par des méthodes récentes, des génomes de coronavirus isolés chez l’Homme (SARS-CoV-2), chez les chauves-souris (bat-CoV) et chez les pangolins (pangolin-CoV), qui sont disponibles dans des répertoires publics, dans l’objectif de repérer les mutations adaptatives qui pourraient avoir facilité l’apparition du SARS-CoV-2 dans la population humaine.
 
     Auteur : Aleccia J.
     Source : KHN

     Date de publication : 23 décembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 3 janvier 2021)

Vaccination expérimentale contre la COVID-19 de putois américains ou putois à pieds noirs (Mustela nigripes – espèce en danger d’extinction) tenus en captivité dans un centre de conservation situé près de Fort Collins (Colorado, États-Unis).
 
     Auteurs : Liu K. et al.
     Source : PNAS

     Date de publication : 17 décembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 17 janvier 2021)

Les auteurs s’intéressent à la sensibilité des chauves-souris au SARS-CoV-2, en étudiant en particulier la capacité du domaine de liaison de la protéine de spicule du virus isolé chez l’Homme à se lier au récepteur ACE2 de ces animaux.
 
     Auteur : U.S. Department of Agriculture, Animal and Plant Health Inspection Service
     Source : U.S. Department of Agriculture, Animal and Plant Health Inspection Service

     Date de publication : 11 décembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 20 décembre 2020)

Signes respiratoires chez trois léopards des neiges entretenus dans le zoo de Louisville (Kentucky, Etats-Unis) et confirmation de l’atteinte par le SARS-CoV-2 de l’un d’entre eux ; ces félins ont vraisemblablement été contaminés par un soigneur asymptomatique, malgré les précautions sanitaires prises localement.
 
     Auteur : U.S. Department of Agriculture, Animal and Plant Health Inspection Service
     Source : U.S. Department of Agriculture, Animal and Plant Health Inspection Service

     Date de publication : 11 décembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 20 décembre 2020)

Premier cas de SARS-CoV-2 confirmé chez un vison sauvage aux USA, dans l’État de l’Utah.
 
     Auteurs : Hall J. S. et al.
     Source : Transboundary and Emerging Diseases

     Date de publication : 9 décembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 6 juin 2021)

Inoculation expérimentale de la sérotine brune (Eptesicus fuscus) avec le SARS-CoV-2 par voie nasale et oro-pharyngée. Aucune des recherches entreprises sur les animaux inoculés n’a mis en évidence un quelconque signe d’infection.
 
     Auteurs : Boardman W. S. J. et al.
     Source : Transboundary and Emerging Diseases

     Date de publication : 3 novembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 13 décembre 2020)

Des prélèvements collectés entre 2015 et 2018 à Adélaïde (Australie) sur 301 renards volants (ou roussettes) à tête grise (Pteropus poliocephalus) ont montré chez un certain nombre de ces chauves-souris l’existence d’anticorps dirigés contre un virus ayant des affinités avec le SARS-CoV-1.
 
     Auteurs : Murakami S. et al.
     Source : Emerging Infectious Diseases

     Date de publication : 2 novembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 6 décembre 2020)

Les chercheurs ont détecté au Japon un sarbecovirus phylogénétiquement lié au SARS-CoV-2 chez une chauve-souris commune dans ce pays (Rhinolophus cornutus). Bien que la protéine de spicule de ce virus ne reconnaisse pas le site d’attachement des cellules humaines, les chercheurs considèrent qu’il pourrait être à l’origine d’une zoonose par l’intermédiaire d’un autre animal.
 
     Auteurs : Murakami S. et al.
     Source : Emerging Infectious Diseases

     Date de publication : 2 novembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 6 décembre 2020)

Les chercheurs ont détecté au Japon un sarbecovirus phylogénétiquement lié au SARS-CoV-2 chez une chauve-souris commune dans ce pays (Rhinolophus cornutus). Bien que la protéine de spicule de ce virus ne reconnaisse pas le site d’attachement des cellules humaines, les chercheurs considèrent qu’il pourrait être à l’origine d’une zoonose par l’intermédiaire d’un autre animal.
 
     Auteurs : Barbosa A. et al.
     Source : Science of the Total Environment

     Date de publication : 29 octobre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 13 décembre 2020)

Les auteurs évaluent le risque de transmission du SARS-CoV-2 de l’Homme à la population des animaux sauvages de l’Antarctique en prenant en considération les informations disponibles sur la sensibilité des espèces animales présentes, la dynamique de l’infection dans la population humaine et les interactions existant entre les deux populations.
 
     Auteurs : Mathavarajah S. et al.
     Source : Science of the Total Environment

     Date de publication : 29 octobre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 6 décembre 2020)

Les auteurs s'inquiètent de la présence du SARS-CoV-2 dans les eaux usées (non ou insuffisamment traitées) qui atteignent la mer en Alaska et du risque de contamination des mammifères marins (baleines, dauphins, phoques et otaries) qui en résulte. Par la voie de la modélisation (comparaison de l'affinité du récepteur ACE2 avec le virus dans différentes espèces), ils ont évalué la sensibilité de ces espèces au virus. Ils alertent sur les effets dévastateurs que pourrait avoir celui-ci sur ces populations déjà en déclin.
 
     Auteurs : Melin A. D. et al.
     Source : Communications Biology

     Date de publication : 27 octobre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 24 janvier 2021)

Cette étude montre que les singes d’Afrique et d’Asie ainsi que certains lémuriens sont, selon toute vraisemblance, très sensibles au SARS-CoV-2, ce qui menace gravement leur survie. Chez les singes des Amériques, certains tarsiers, lémurs et lorisidés, l’affinité de l’ACE2 au virus est moindre, ce qui atténue leur sensibilité à l’infection.
 
     Auteurs : McAloose D. et al.
     Source : mBio

     Date de publication : 13 octobre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 29 novembre 2020)

Première description de l’infection par le SARS-CoV-2 de tigres et de lions au zoo du Bronx (New York, USA).
 
     Auteurs : Aid M. et al.
     Source : Cell

     Date de publication : 9 octobre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 15 novembre 2020)

Dans cette étude sont comparés les prélèvements d’autopsie opérés sur des poumons d’êtres humains et de macaques rhésus infectés par le SARS-CoV-2. Sont ensuite évalués les processus en jeu conduisant aux lésions observées en utilisant diverses techniques d’investigation.
 
     Auteurs : Gryseels S. et al.
     Source : Mammal Review

     Date de publication : 6 octobre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 27 décembre 2020)

L’examen de différentes publications récentes amène à conclure qu’un large éventail de mammifères sont sensibles au SARS-CoV-2, et que cette sensibilité n’est pas, ou modérément, prévisible. En conséquence, les précautions sanitaires les plus grandes doivent être prises par les personnes qui interagissent avec les animaux sauvages dans la nature.
 
     Auteurs : Martínez-Hernández F. et al.
     Source : Perspectives in Ecology and Conservation

     Date de publication : 5 octobre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 13 juin 2021)

Il s’agit d’une évaluation de la sensibilité des espèces de la faune sauvage à l’infection par le SARS-CoV-2 en analysant leur ACE2 et leur TMPRSS2 (récepteurs cellulaires permettant l’attachement de la protéine de spicule du virus) ainsi que l’éventuel effet de la variabilité génétique de cette protéine de spicule sur la reconnaissance du site d’attachement.
 
     Auteurs : Olival K. J. et al.
     Source : PLOS PATHOGENS

     Date de publication : 3 septembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 22 novembre 2020)

Les auteurs examinent le risque que des personnes transmettent par inadvertance le SARS-CoV-2 à des chauves-souris sauvages. Considérant la distribution des lignées de β-coronavirus et l’éventail de leurs hôtes, ils considèrent que plus de 40 espèces de chauves-souris des zones tempérées en Amérique du Nord pourraient être infectées.
 
     Auteurs : Peel A. J. et al.
     Source : Australian Journal of Zoology

     Date de publication : 2 septembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 10 avril 2022)

Les auteurs font la synthèse des études réalisées en matière de détection de coronavirus chez les chauves-souris australiennes. Ils soulignent leur caractère partiel et s’inquiètent de la possible transmission par des personnes du SARS-CoV-2 à ces animaux, et des conséquences qui pourraient en résulter tant en ce qui concerne leur protection qu’en matière de santé publique.
  
     Auteurs : Latinne A. et al.  
     Source : Nature Communications

     Date de publication : 25 août 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 11 avril 2021)

Par des méthodes statistiques et l’accès à une base de données étendue sur le génome de coronavirus isolés de chauves-souris en République populaire de Chine, les auteurs étudient l’évolution de ces virus, leur transmission entre espèces et leur dispersion.
 
     Auteurs : Frutos R. et al.
     Source : Infection, Genetics and Evolution

     Date de publication : 5 août 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 11 juillet 2021)

Les auteurs développent plusieurs arguments visant à démontrer que le pangolin ne peut pas être l’hôte intermédiaire à l’origine de la pandémie actuelle de COVID-19.

     Auteurs : Boni M. F. et al.
     Source : Nature Microbiology

     Date de publication : 28 juillet 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 13 décembre 2020)

Les auteurs tendent à démontrer par des études phylogénétiques en utilisant trois méthodes bio-informatiques que c’est chez les chauves-souris que le SARS-CoV-2 a évolué jusqu’à pouvoir se répliquer dans le tractus respiratoire supérieur du Pangolin et de l’Homme.
 
     Auteurs : Colunga-Salas P. et Hernández-Canchola G.
     Source : Transboundary and Emerging Diseases

     Date de publication : 28 juillet 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 6 juin 2021)

Cet article décrit les relations phylogéniques entre le SARS-CoV-2 et les coronavirus présents chez les chauves-souris du Mexique.
 
     Auteur : Shabir O.
     Source : News Medical

     Date de publication : 27 juillet 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 5 septembre 2020)

 L’auteur passe en revue les similitudes et différences entre le RaTG13 (coronavirus en relation avec le SARS) trouvé chez les chauves-souris et le SARS-CoV-2 responsable de la pandémie actuelle.
 
     Auteurs : Schlottau K. et al.
     Source : The Lancet

     Date de publication : 7 juillet 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 4 octobre 2020)

 Etude de la sensibilité d’animaux hôtes potentiels du SARS-CoV-2 et du risque zoonotique associé.
 

     Date de publication : 23 juin 2020 - (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 18 octobre 2020)

Au vu du risque potentiellement élevé de transmission du SARS-CoV-2 entre singes du genre Chlorocebus (vervets) et êtres humains, les auteurs ont examiné les données disponibles sur le génome de vervets et de singes verts pour mettre en évidence les variations rencontrées au niveau des régions codant pour la protéine ACE2 et la protéase TMPRSS2 et essayer d’en tirer des conclusions sur leur sensibilité à l’infection.
 
     Auteurs : Lau S. K. P. et al.
     Source : Emerging Infectious Diseases

     Date de publication : 21 juin 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 6 décembre 2020)

Les auteurs montrent que le SARS-CoV-2 est très proche de certains coronavirus des chauves-souris rhinolophes fer à cheval, et que c’est de celui du pangolin que son domaine de liaison au récepteur cellulaire est le plus proche.
 
     Auteurs : Santini J.M. et al.
     Source : The Lancet Microbe
     Date de publication : 18 juin 2020 - (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 7 juillet 2020)
     Annexes de l'article : cliquez ici
 
     Auteurs : Runge M.C. et al.
     Source : U.S. Geological Survey

     Date de publication : 2 juin 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 9 mai 2021)

Ce rapport évalue le risque que des personnes transmettent le SARS-CoV-2 aux chauves-souris d’Amérique du Nord, en ciblant la saison d’activité de ces animaux dans la zone tempérée de la région (15 avril au 15 novembre) et en prenant pour modèle la petite chauve-souris brune (Myotis lucifugus).
 
     Auteur : Mallapaty S.
     Source : Nature

     Date de publication : 18 mai 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 23 août 2020)

L’auteur discute les différentes approches qui ont été empruntées pour essayer de mettre en évidence l’origine zoonotique de l’épidémie de COVID-19 dans la population humaine, sans qu’aucune n’ait été considérée comme parfaitement probante à ce jour.
 
     Auteurs : Liu P. et al.
     Source : PLOS PATHOGENS

     Date de publication : 14 mai 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 22 novembre 2020)

Etude du génome d’un coronavirus trouvé dans deux groupes de pangolins malais malades, probablement importés illégalement en République populaire de Chine. Ce coronavirus du pangolin était génétiquement associé au SARS-CoV-2 sans pour autant en être le précurseur. 
 
     Auteurs : Franklin A. B. et al.
     Source : Science of the Total Environment

     Date de publication : 12 mai 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 8 novembre 2020)

Les auteurs imaginent un mécanisme hypothétique par lequel les êtres humains pourraient transmettre le SARS-CoV-2 à la faune sauvage d’Amérique du Nord par l’intermédiaire des installations de traitement des eaux usées.
 
     Auteur : ANSES
     Source : ANSES

     Date de publication : 11 mai 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 8 novembre 2020)

L’Anses dresse l’état des connaissances scientifiques sur la présence, l’infectiosité et la persistance du virus SARS-CoV-2 dans le milieu aquatique (eaux usées, eaux de surface, eaux souterraines, eaux saumâtres, eaux de mer), en lien avec l’excrétion humaine.
 
Isolation of SARS-CoV-2-related coronavirus from Malayan pangolins
     Auteurs : Xiao K. et al.
     Source : Nature

     Date de publication : 7 mai 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 23 août 2020)

Les auteurs ont mis en évidence la présence chez un spécimen de pangolin javanais (Manis javanica) d’un coronavirus très proche du SARS-CoV-2. L’ARN de ce coronavirus a été détecté chez d’autres pangolins de la même espèce. Les auteurs discutent le rôle de réservoir ou d’hôte intermédiaire qu’a pu jouer le pangolin dans l’émergence de la COVID-19 dans la population humaine.
 
      Auteur : Moutou F.     
      Source: L'Ecologiste, N° 56, mars-mai 2020
      Date de publication: mai 2020 - (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 7 juillet 2020)
 
     Auteurs : Lécu A. et al.
     Source : European Association of Zoo and Wildlife Veterinarians
     Date de publication : 1 mai 2020 - (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 7 juillet 2020)
 
     Auteurs : Wong G. et al.
     Source : Zoological Research
     Date de publication : 21 avril 2020 - (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 7 juillet 2020)
 
     Auteur : Hassanin A.
     Source : The Conversation, France
     Date de publication : 15 avril 2020 - (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 7 juillet 2020)
 
     Auteurs : Lam T. T. et al.
     Source : Nature

     Date de publication : 26 mars 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 23 août 2020)

Dans cet article, est rapportée la présence d’un coronavirus très proche du SARS-CoV-2 chez des pangolins javanais (Manis javanica) saisis dans le sud de la République populaire de Chine pour importation illégale.

     Auteur : Mallapaty S.
     Source : Nature

     Date de publication : 21 février 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 8 novembre 2020)

L’article s’intéresse aux décisions que les plus hautes autorités de la République populaire de Chine s’apprêtaient à prendre en février 2020 au sujet du commerce des produits issus de la faune sauvage, considérant que celle-ci était vraisemblablement à l’origine de l’épidémie de COVID-19 à Wuhan.
 
 

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