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     Auteurs : Allendorf V. et al..
     Source : One Health

     Date de publication : 29 mars 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 17 avril 2022)

Les auteurs font état d’une évaluation quantitative du risque qu’un chat domestique, infecté par le SARS-CoV-2 par l’intermédiaire d’un humain, transmette le SARS-CoV-2 à d’autres personnes de la même maisonnée. A cette fin, ils ont recueilli l’avis d’experts par une méthode Delphi modifiée. Ils en ont conclu que ce risque est très faible à négligeable, et est fonction de l’intensité des interactions entre chat et personnes.

     Auteurs : Yen H-L. et al..
     Source : THE LANCET

     Date de publication : 12 mars 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 20 mars 2022)

Résultats de l’enquête conduite à Hong Kong (Rép. pop. de Chine) sur les cas d’infection par le SARS-CoV-2 apparus chez des hamsters dorés importés et mis en vente dans différents établissements, qui ont eu pour origine une souche du variant Delta n’ayant pas circulé précédemment sur le territoire. Ces résultats conduisent à penser que des hamsters infectés ont transmis le virus à des personnes au moins en deux circonstances, puis celui-ci s’est propagé entre personnes. Par ailleurs aucun des hamsters nains, lapins, cochons d’Inde, chinchillas ou souris entretenus dans ces établissements ne s’est révélé infecté.

     Auteurs : Pickering B. et al..
     Source : bioRxiv

     Date de soumission en vue de publication (article en cours d’évaluation) : 25 février 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 6 mars 2022)

Dans le cadre de la surveillance du SARS-CoV-2 dans la faune sauvage au Canada, les chercheurs ont mis en évidence chez les cerfs de Virginie un variant du virus très différent de ceux isolés précédemment. Les mutations constatées signent une adaptation à l’espèce. L’analyse phylogénétique de ce variant a montré qu’un cas humain de COVID-19 lui était lié épidémiologiquement, étant apparu dans la même zone géographique et la même période de prélèvement.

     Auteurs : Tan C. et al..
     Source : Research Square

     Date de soumission en vue de publication (article en cours d’évaluation) : 17 février 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 27 février 2022)

Les auteurs ont étudié les génomes des souches de SARS-CoV-2 collectées chez les visons et les cerfs de Virginie, espèces chez lesquelles de multiples transmissions indépendantes homme – animal se sont produites avec ensuite transmission d’animal à animal, pour rechercher par analyse génétique les mutations potentiellement indicatives d’une pression de sélection dans ces espèces animales différant de celle existant dans la population humaine. Ils concluent que les mutations adaptatives du génome viral identifiées chez le vison et le cerf de Virginie semblent ne conférer au SARS-CoV-2 qu’un avantage mineur pour circuler dans la population humaine.

     Auteurs : Kok K-H. et al..
     Source : Emerging Microbes & Infections

     Date de publication : 9 février 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 20 février 2022)

L’article donne des détails sur les probables chaînes de transmission du variant Delta du SARS-CoV-2 à Hong Kong (Rép. pop. de Chine) entre des hamsters dorés importés des Pays-Bas et des personnes découvertes infectées par ce même variant. En outre, en utilisant l’épreuve RT-PCR, trois hamsters nains se sont révélés infectés par la lignée B.1.258 du SARS-CoV-2 qui a circulé en Europe de mars 2020 à décembre 2021.

     Auteur : ProMED
     Source : ProMED

     Date de publication : 26 janvier 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 6 février 2022)

Dans cette page sont présentés les arguments que les autorités sanitaires de Hong Kong (République populaire de Chine) ont considéré comme confortant l’hypothèse selon laquelle les cas humains de COVID-19 apparus récemment sur ce territoire pouvaient être attribués à l’infection de hamsters importés. On y trouve aussi des arguments complémentaires fournis par un professeur de microbiologie de l’université de Hong Kong dans un communiqué de presse.

     Auteur : ProMED.
     Source : ProMED

     Date de publication : 19 janvier 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 30 janvier 2022)

Les autorités sanitaires de Hong Kong (République populaire de Chine) ont procédé le 18/01/2022 à l’euthanasie de tous les hamsters de compagnie (environ 2 000) présents sur ce territoire après qu’un agrégat de cas humains de COVID-19 eut été relié à un employé travaillant dans une animalerie où 11 de ces animaux ont présenté des résultats positifs à la recherche du SARS-CoV-2. (Voir le site de l’OIE pour des informations complémentaires sur cet événement).
 
     Auteurs : Zhou J. et al..
     Source : Cell Reports

     Date de publication : 18 janvier 2022 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 6 février 2022)

Les auteurs s’intéressent au support moléculaire conduisant à l’adaptation du SARS-CoV-2 au vison et au furet et mettent en évidence les mutations qui interviennent au sein du spicule viral pour favoriser l’attachement à l’ACE2 des mustélidés. Ils évoquent aussi les raisons qui les conduisent à conclure qu’il est peu probable que les souches de SARS-CoV-2 adaptées à ces espèces constituent un danger accru pour la population humaine.

     Auteurs : Wei C. et al..
     Source : Journal of Genetics and Genomics

     Date de publication : 24 décembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 9 janvier 2021)

Les auteurs explicitent les arguments d’analyse génétique qui les conduisent à émettre l’hypothèse d’une origine murine du variant Omicron du SARS-CoV-2.

     Auteurs : Rabalski L. et al..
     Source : Clinical Microbiology and Infection

     Date de publication : 15 décembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 9 janvier 2021)

Les auteurs décrivent le passage à l'Homme d'une souche du SARS-CoV-2 dont l'adaptation au vison d'élevage a duré au moins trois mois. Ils décrivent les mutations constatées dans divers gènes d'un isolat viral provenant d'un homme infecté asymptomatique appartenant au personnel d'un élevage.

     Auteur : Worobey M.
     Source : Science

     Date de publication : 18 novembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 19 décembre 2021)

L’auteur développe l’ensemble des arguments et données sur les cas humains précoces de COVID-19 qui conduisent à considérer que l’épidémie trouve indubitablement son origine sur le marché d’animaux vivants de Huanan dans la ville de Wuhan, en République populaire de Chine.
 
     Auteurs : Ren W. et al.
     Source : PLOS PATHOGENS

     Date de publication : 8 novembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 20 février 2022)

Dans cette étude, les auteurs montrent que la mutation Y453F, située dans le domaine de liaison au récepteur de la souche du SARS-CoV-2 responsable du « cluster 5 » qui a circulé entre des personnes et des visons d’élevage au Danemark, constitue une mutation adaptative qui favorise la liaison à l’ACE2 du vison et des autres mustélidés tout en ne compromettant pas, et même en renforçant la capacité du virus à utiliser l’ACE2 de l’être humain en tant que porte d’entrée cellulaire.
 
     Auteurs : Gass J. D. et al.
     Source : medRxiv

   Date de soumission en vue de publication (article en cours d’évaluation) : 28 septembre 2021– (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 19 décembre 2021)

Mise au point d’un système d’enquête standardisé destiné à décrire les interactions Homme – animal pendant la pandémie de COVID-19 et à évaluer les facteurs de risque biologiques, comportementaux et spatio-temporaux associés à la transmission du SARS-CoV-2 de l’un à l’autre au sein des foyers familiaux et d’autres milieux où ceux-ci entrent en contact étroit.
 
     Auteurs : Katoh K. et Standley D. M.
     Source : Communications Biology

     Date de publication : 22 septembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 3 octobre 2021)

Les auteurs ont repéré les sites où s’exprime la diversité la plus élevée dans l’alignement multiple de séquences de la protéine de spicule des coronavirus les plus proches du SARS-CoV-2 ayant infecté les chauves-souris et les pangolins avant la pandémie de COVID-19. Constatant une correspondance forte avec les mutations apparues dans les différentes lignées de SARS-CoV-2 infectant l’Homme, ils soutiennent qu’il est possible d’en déduire les variants de ce virus susceptibles d’apparaître dans le futur.
 
     Auteurs : Devaux C. A. et al.
     Source : Frontiers in Microbiology

    Date de soumission en vue de publication (article en cours d’évaluation) : 20 septembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 19 décembre 2021)

Les auteurs ont réexaminé la question des variants du SARS-CoV-2 ayant circulé parmi les visons d’élevage en Europe en s’intéressant en particulier aux récepteurs cellulaires dans cette espèce et chez l’Homme ainsi qu’aux mutations intervenues dans la protéine de spicule du virus. Ils en tirent des conclusions sur le diagnostic de l’infection et la vaccination ainsi que sur la capacité qu’a le virus à infecter l’Homme ou l’animal et à se propager.
 
     Auteurs : Sánchez C. A. et al.
     Source : medRxiv

     Date de soumission en vue de publication (article en cours d’évaluation) : 14 septembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 26 septembre 2021)

Considérant les connaissances actuelles sur les coronavirus de chauves-souris de type SRAS, les auteurs émettent des hypothèses sur leur distribution probable et la fréquence des contacts de la population humaine avec ces animaux pour estimer le nombre de personnes infectées annuellement par des coronavirus en Asie du Sud et du Sud-Est, dans l’objectif de faciliter la mise en place de programmes de surveillance et de prévention ciblés sur l’éventuel franchissement de la barrière d’espèce par de tels virus.
 
     Auteurs : Pekar J. et al.
     Source : Virological.org

     Date de mise sur un forum de discussion : 3 septembre 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 3 octobre 2021)

 Les SARS-CoV-2 ayant circulé dans la population humaine fin 2019 – début 2020 appartiennent à deux lignées dites A et B et l’idée jusqu’ici admise était que l’une avait évolué à partir de l’autre. Les auteurs remettent en cause cette assertion sur la base d’analyses génomiques. Cela amène à penser que le franchissement de la barrière d’espèce de l’animal à l’Homme ne se serait pas produit une seule mais plusieurs fois, éliminant par là-même l’hypothèse d’une fuite de laboratoire.
 
     Auteurs : Castelli M. et al.
     Source : bioRxiv

    Date de soumission en vue de publication (article en cours d’évaluation) : 11 août 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 5 septembre 2021)

En utilisant des techniques de simulation destinées à déterminer les caractéristiques fonctionnelles des spicules du SARS-CoV-2 et du coronavirus RaTG13 de la chauve-souris Rhinolophus affinis, les auteurs montrent que ces spicules ont une affinité élevée et très voisine pour le récepteur cellulaire (ACE2) de l’Homme et de cette chauve-souris, ce qui signifie que la barrière d’espèce est presque inexistante en ce qui concerne la question de l’attachement viral.
 
     Auteurs : de Rooij M. M. T. et al.
     Source : Occupational & Environmental Medicine

     Date de publication : 30 juillet 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 8 août 2021)

Investigations conduites aux Pays-Bas dans des fermes de visons afin de détecter la présence de l’ARN du SARS-CoV-2 dans des prélèvements d’air, de litière et d’autres supports matériels.
 
     Auteurs : Kang L. et al.
     Source : Cell

     Date de publication : 6 juillet 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 8 août 2021)

Les auteurs se sont intéressés aux modifications génétiques nécessaires pour que le coronavirus animal à l’origine du SARS-CoV-2 ait pu s’adapter à l’Homme. Ils ont trouvé des modifications dans le gène codant pour la protéine de spicule du virus qui ont très vraisemblablement joué un rôle critique dans le franchissement de la barrière d’espèce.
 
     Auteurs : Gorailchuk I. V. et al.
     Source : Virus Research

     Date de publication : 9 juin 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 8 août 2021)

L’article passe en revue l’état des connaissances scientifiques et évoque les inconnues subsistant sur le caractère zoonotique du SARS-CoV-2 et les possibilités de transmission inverse du virus, c’est-à-dire de l’homme aux animaux.
 
     Auteurs : Wang L. et al.
     Source : The Innovation

    Date de publication : 7 juin 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 19 décembre 2021)

A partir des séquences génomiques du SARS-CoV-2 disponibles dans le domaine public provenant d’isolats de visons ou de personnes obtenus au Danemark et aux Pays-Bas, les auteurs ont conduit des analyses phylogéniques qu’ils ont combinées à un système d’inférence statistique bayésienne au sein d’un modèle épidémiologique. Ils ont ainsi démontré que la transmission interhumaine du virus « vison » était bien survenue dans un certain nombre de cas.
 
     Auteurs : Rulli M. C. et al..
     Source : Nature Food

     Date de publication : 31 mai 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 19 décembre 2021)

Les auteurs identifient les territoires du monde à risque élevé de transmission à l’Homme de coronavirus de type SARS en prenant en compte les données détaillées disponibles sur la couverture forestière, la répartition des zones céréalières, la densité du cheptel, la répartition de la population humaine et des espèces de chauves-souris ainsi que les modifications d’usage des zones où vivent les rhinolophes d’Asie.
 
     Auteur : Konishi T.
     Source : PLOS ONE

     Date de publication : 26 mai 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 6 juin 2021)

Discussion par l’auteur des différentes souches variantes du SARS-CoV-2 apparues chez les visons au Danemark et aux Pays-Bas, des mutations intervenues par comparaison aux souches humaines, et du caractère plus ou moins infectieux pour les êtres humains de ces souches isolées chez les visons.
 
     Auteur : Burkholz S. et al.
     Source : Infection, Genetics and Evolution

     Date de publication : 7 mai 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 13 juin 2021)

Les auteurs examinent les mutations du génome du SARS-CoV-2 associées à sa transmission de l’Homme aux visons au Danemark, aux États-Unis et aux Pays-Bas et au retour du virus à l’Homme. Ils s’inquiètent des futurs virus mutants pouvant se propager entre espèces, ce qui peut avoir des conséquences importantes sur l’efficacité des vaccins et des thérapeutiques à base d’anticorps monoclonaux.
 
     Auteurs : Maurin M. et al..
     Source : Microorganisms

     Date de publication : 17 avril 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 8 mai 2022)

Cet article résume les informations disponibles sur le volet zoonotique des infections par le SARS-CoV-2, les conditions optimales pour que celles-ci se produisent, le développement de la maladie chez les animaux à la suite d’une infection naturelle ou expérimentale, les réservoirs et hôtes intermédiaires animaux possibles, et les voies de transmission entre populations humaines et animales. Il soulève un certain nombre de questions quant à de nouveaux hôtes intermédiaires du virus, aux possibilités de zoonose inverse, à l’étendue de l’infection chez les animaux de compagnie, etc.

     Auteurs : OMS, OIE et PNUE
     Source : OMS

     Date de publication : 12 avril 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 2 mai 2021)

L’objectif de ce document est de fournir aux autorités chargées de la sécurité sanitaire des aliments des lignes directrices en vue de réduire le risque de transmission de la COVID-19 et d’autres zoonoses à partir des marchés alimentaires traditionnels sur lesquels sont vendus des animaux sauvages vivants en vue de leur consommation.
 
     Auteur : Centers for Disease Control en Prevention (Etats-Unis)
     Source : Centers for Disease Control en Prevention

     Date de publication : 2 avril 2021 - (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 6 juin 2021)

Dans cette page du site internet, les CDC fournissent des recommandations sur les précautions à prendre par leurs détenteurs dès lors que des animaux de compagnie se révèlent atteints du virus responsable de la COVID-19 (animaux ayant simplement une sérologie positive ou bien malades). Ces précautions sont en particulier les mesures à mettre en place pour éviter la contamination d'autres animaux et celles destinées à éviter que les animaux domestiques atteints transmettent la maladie à l'Homme.

     Auteurs : Hoffmann M. et al.
     Source : Cell Reports

     Date de publication : 2 avril 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 2 mai 2021)

Examen des différentes mutations du SARS-CoV-2 rencontrées fréquemment chez le vison, capacité de ces souches mutantes à entrer dans les cellules humaines, et évaluation du pouvoir d’inhibition de l’ACE2 soluble. La neutralisation par un anticorps autorisé pour le traitement de la COVID-19 ou par des sérums/plasmas provenant de patients convalescents s’avère réduite avec la mutation Y453F, ce qui suggère que ces thérapies sont inefficaces avec ce mutant.
 
     Auteurs : Bayarri-Olmos R. et al.
     Source : Journal of Biological Chemistry

     Date de publication : 11 mars 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 12 septembre 2021)

Les auteurs présentent des données sur le variant du SARS-CoV-2 dit « cluster 5 » apparu au Danemark dans des élevages de visons. Ils montrent que ce variant n’affecte pas le pouvoir inhibiteur de sérums provenant d’individus convalescents ni le pouvoir neutralisant de la réponse immunitaire obtenue chez la souris avec un vaccin faisant appel au spicule ou au domaine d’attachement de la souche virale originelle de Wuhan.
 
     Auteurs : Larsen H. D. et al.
     Source : Eurosurveillance

     Date de publication : 4 février 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 14 février 2021)

Les auteurs décrivent les foyers de SARS-CoV-2 apparus au Danemark dans des élevages de visons ainsi que l’apparition d’une souche variante du virus chez ces animaux et de cas humains de COVID-19 dus à cette souche, ce qui a conduit le gouvernement à décider l’élimination complète des élevages de visons du pays.
 
     Auteur : Lee M.
     Source : National Collaborating Centre for Environmental Health (Canada)

     Date de publication : 2 février 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 7 mars 2021)

La page Web fait le point sur les connaissances sur le SARS-CoV-2 et l’élevage du vison, notamment en matière de risque pour la santé publique et de transmission du virus à la faune sauvage.
 
     Auteur : Lee M.
     Source : National Collaborating Centre for Environmental Health (Canada)

     Date de publication : 2 février 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 28 février 2021)

La page Web fait le point sur les connaissances en matière de SARS-CoV-2 et élevage du vison, notamment en matière de risque pour la santé publique et de transmission du virus à la faune sauvage.
 
     Auteur : ProMED, d’après le Guardian
     Source : ProMED

     Date de publication : 26 janvier 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 14 février 2021)

Au vu des hypothèses sur l’origine de la COVID-19, les autorités de la République populaire de Chine ont décidé de compléter la législation nationale sur la santé animale selon trois axes principaux : classification des maladies animales en fonction des risques qu’elles font courir à la santé humaine ou de leur impact économique, mesures de quarantaine applicables aux animaux sauvages, et renforcement des capacités de surveillance et d’intervention sur le terrain.
 
     Auteur : ProMED
     Source : ProMED

     Date de publication : 24 janvier 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 31 janvier 2021)

ProMED fait état de la découverte de coronavirus dans des crèmes glacées fabriquées dans un établissement de Tientsin (République populaire de Chine), conduisant les autorités du pays à rechercher les personnes ayant consommé ces produits. La page ProMED fait aussi le point sur ce qu’on sait de l’éventuelle transmission du SARS-CoV-2 via des aliments ou leurs emballages.
 
     Auteurs : FAO, OIE et OMS
     Source : FAO, OIE et OMS

     Date de publication : 20 janvier 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 28 février 2021)

Il s’agit d’une évaluation conduite à l’initiative des trois organisations internationales sur les différents risques résultant de l’éventuelle présence du SARS-CoV-2 dans les élevages de visons européens, que ce soit dans le domaine socio-économique, en santé publique et sur la faune sauvage locale. Sont envisagés les différents volets de l’épidémiologie de la maladie dans ces élevages (introduction du virus, propagation, transmission à l’Homme ainsi qu’aux populations animales sauvages).
 
     Auteurs : Banerjee A. et al.
     Source : Cell Host & Microbe

     Date de publication : 13 janvier 2021 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 14 février 2021)

Les auteurs s’intéressent à la transmission possible de souches variantes du SARS-CoV-2 de l’Homme aux animaux, aux risques qui peuvent résulter de leur persistance dans la faune sauvage et à l’impact potentiel que cela peut avoir sur l’efficacité de la protection conférée par les vaccins.
 
     Auteur : Statens Serum Institut (Danemark)
     Source : ProMED

     Date de publication : 13 décembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 20 décembre 2020)

Point sur l’évolution au Danemark des foyers de COVID-19 dans les élevages de visons ainsi que sur les cas humains en relation avec ces élevages, notamment dans les établissements qui ont traité les peaux des visons sacrifiés. Des informations sont aussi fournies sur les cas d’infection chez les chats vivant dans les élevages de visons et le statut des chats libres capturés aux alentours.
 
     Auteurs : Sooksawasdi Na Ayudhya S. et Kuiken T.  
     Source : Veterinary Pathology

     Date de publication : 9 décembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 20 décembre 2020)

Les auteurs comparent la pandémie actuelle de COVID-19 avec la pandémie de grippe due au virus influenza H1N1 en 2009, cette comparaison pouvant aider à une meilleure appréciation des conséquences possibles de tels événements en matière de santé publique et de santé animale, notamment en ce qui concerne le franchissement de la barrière d’espèce, l’établissement d’un nouveau réservoir de virus, etc..
 
     Auteur : OMS  
     Source : OMS

     Date de publication : 3 décembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 13 décembre 2020)

Point sur l’évolution au Danemark des foyers de COVID-19 dans les élevages de visons ainsi que des cas humains en relation avec ces élevages, et recommandations plus développées de l’OMS sur ce sujet.
 
     Auteurs : Académie nationale de médecine et Académie vétérinaire de France
     Source : Académie nationale de médecine et Académie vétérinaire de France

     Date de publication : 25 novembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 6 décembre 2020)

Les deux académies passent en revue les espèces animales sensibles au SARS-CoV-2 et émettent plusieurs recommandations sur les actions à mener en conséquence de l’apparition d’un virus mutant dans certains élevages de visons.
 
     Auteurs : Brugère-Picoux J. et al.
     Source : Académie nationale de médecine et Académie vétérinaire de France

     Date de publication : 24 novembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 6 décembre 2020)

Examen des connaissances sur la sensibilité des animaux domestiques et sauvages vis-à-vis du SARS-CoV-2 et conséquences à en tirer en matière de santé publique.
 
     Auteur : Koopmans M.
     Source : The Lancet Infectious Diseases

     Date de publication : 20 novembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 29 novembre 2020)

L’auteur présente la problématique posée par l’apparition de souches mutantes du SARS-CoV-2 dans des élevages de visons au Danemark.
 
     Auteurs : Taylor C. A. et al.
     Source : PNAS

     Date de publication : 19 novembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 27 décembre 2020)

Cette étude conduite aux Etats-Unis tend à démontrer qu’en matière de COVID-19 les abattoirs ont un impact sur la propagation de la maladie qui va bien au-delà des établissements concernés et de leurs employés. Cet impact varie en fonction de plusieurs facteurs, tels que la taille de l’abattoir, la vitesse de la chaîne d’abattage, l’envergure de l’entreprise d’appartenance, etc.. 
 
     Auteurs : Hammer A. S. et al.
     Source : Emerging Infectious Diseases

     Date de publication : 18 novembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 29 novembre 2020)

Examen du génome et étude phylogénique des souches de SARS-CoV-2 isolées chez des visons de différents élevages au Danemark ainsi que des souches retrouvées chez des personnes à leur contact.
 
     Auteurs : van Dorp L. et al.
     Source : bioRxiv

     Date de soumission en vue de publication (article en cours d’évaluation) : 16 novembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 29 novembre 2020)

Les auteurs se sont intéressés aux séquences du génome des souches de SARS-CoV-2 isolées chez le vison qui ont été publiées et y ont repéré des mutations récurrentes qui ne se retrouvent que rarement dans les souches de SARS-CoV-2 humaines, ce qui signifie une adaptation en cours du virus à l’espèce vison.
 
     Auteur : Lassaunière R. et al.
     Source : Statens Serum Institut (Danemark)

     Document accessible sur le Web depuis le : 16 novembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 29 novembre 2020)

L’étude examine les changements intervenus dans la composition en amino-acides de la glycoprotéine de spicule du SARS-CoV-2 dans les foyers de COVID-19 apparus dans les élevages de visons du Danemark ainsi que leur impact sur les caractéristiques antigéniques du virus.
 
     Auteur : Mallapaty S.
     Source : Nature

     Date de publication : 16 novembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 29 novembre 2020)

De l’avis des scientifiques, l’existence des souches mutantes du SARS-CoV-2 trouvées à ce jour chez les visons ne remettrait pas en question l’efficacité des vaccins.
 
     Auteur : Lesté-Lasserre C.
     Source : Science

     Date de publication : 13 novembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 22 novembre 2020)

L’auteur explicite les enjeux en matière de santé publique qui sous-tendent la décision prise par le gouvernement du Danemark d’éliminer tous les élevages de visons du pays à la suite de l’apparition en leur sein d’une souche mutante du SARS-CoV-2 (désormais appelée en anglais le ΔFVI-spike mutant).
.    
     Auteur : ECDC (European Centre for Disease Prevention and Control)
    Source : ECDC

    Date de publication : 12 novembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 22 novembre 2020)

 L’évaluation de risque fait suite à la circulation d’une souche mutante particulière du SARS-CoV-2 chez des visons et des personnes au Danemark (« Cluster 5 »), qui se caractérise par des modifications marquées dans les domaines fonctionnels de la protéine de spicule, ce qui pourrait affecter les traitements, certaines épreuves de diagnostic et les caractéristiques antigéniques du virus.
 
     Auteurs :Oude Munnink B. B. et al.
    Source : Science

    Date de publication : 10 novembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 22 novembre 2020)

Les recherches conduites dans 16 élevages de visons néerlandais, sur la base du séquençage complet du génome du SARS-CoV-2, sur les animaux et les personnes à leur contact, permettent aux auteurs de montrer ce qui s’est produit en matière de circulation du virus.
 
     Auteurs : Académie nationale de médecine et Académie vétérinaire de France
     Source : Académie nationale de médecine

     Date de publication : 5 novembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 22 novembre 2020)

Alerte conjointe et recommandations émises par les deux académies à la suite de mutations problématiques du SARS-CoV-2 apparues dans cinq élevages danois de visons.
 
     Auteurs : Pang X. et al.
     Source : National Science Review

     Date de publication : 23 octobre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 6 décembre 2020)

Les auteurs ont conduit une enquête épidémiologique pour déterminer l’origine d’une résurgence de la COVID-19 à Pékin en juin 2020 et ont conclu que des produits importés sous le régime du froid de pays à risque élevé de maladie et manipulés sur un grand marché local pouvaient en être responsables.
 
     Auteurs : Pang X. et al.
     Source : National Science Review

     Date de publication : 23 octobre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 6 décembre 2020)

Les auteurs ont conduit une enquête épidémiologique pour déterminer l’origine d’une résurgence de la COVID-19 à Pékin en juin 2020 et ont conclu que des produits importés sous le régime du froid de pays à risque élevé de maladie et manipulés sur un grand marché local pouvaient en être responsables.
 
     Auteur : ANSES
     Source : ANSES

     Date de publication : 16 octobre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 29 novembre 2020)

Il s’agit d’un état des connaissances au 30 septembre 2020 sur le rôle éventuel des animaux dans la propagation de la COVID-19 : les coronavirus dans différentes espèces, positionnement phylogénique du SARS-CoV-2, réceptivité et sensibilité à ce virus de différentes espèces animales domestiques ou sauvages.
 
     Auteur : Gouvernement des Pays-Bas          
     Source : ProMED

     Date de publication : 14 septembre 2020 - (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 20 septembre 2020)  

Dans cette page de ProMED, le modérateur fournit une traduction en anglais des deux paragraphes intitulés « Santé publique » figurant dans la lettre adressée le 28 août 2020 par le Ministre de l’agriculture et celui de la santé au parlement des Pays-Bas sur les risques de transmission du SARS-CoV-2 aux êtres humains à partir des foyers apparus dans les élevages de visons.
 
     Auteur : International Commission on Microbiological Specifications for Foods (ICMSF)
     Source : International Commission on Microbiological Specifications for Foods (ICMSF)

     Date de publication : 3 septembre 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 7 mars 2021)

Cette commission internationale non-gouvernementale passe en revue les connaissances actuelles et conclut qu’il n’y pas à ce jour d’élément indiquant que les aliments, leurs emballages ou leur manipulation pourraient être une source ou une voie importante de dissémination du SARS-CoV-2.
 
     Auteurs : OIE et IUCN
     Source : OIE et IUCN

     Date de publication : 25 août 2020 - (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 5 septembre 2020)

Il s'agit de Recommandations faites en vue de diminuer le risque de transmission du virus de la COVID-19 de l'Homme aux mammifères sauvages.
 
     Auteur : Centers for Disease Control and Prevention (CDC, États-Unis)
     Source : Centers for Disease Control and Prevention

     Date de publication : 12 août 2020 – (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 11 avril 2021)

Recommandations formulées par les CDC pour que les cliniques vétérinaires gèrent le risque posé par le SARS-CoV-2 dans leur pratique journalière.
 
     Auteur : OIE (Organisation mondiale de la santé animale)
     Source : OIE

     Date de publication : 29 juillet 2020 - (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 2 août 2020)

Cette page du site Internet de l'OIE donne un aperçu des groupes de travail et groupes ad hoc mis en place par cette Organisation en réponse à l'émergence du SARS-CoV-2 ; elle résume les recommandations élaborées par son groupe de travail sur la faune sauvage en matière de commerce international des animaux sauvages en lien avec les maladies zoonotiques émergentes. En complément, l'OIE indique avoir lancé un programme ambitieux destiné à aider ses pays membres à gérer la santé de la faune sauvage, en vue de réduire et maîtriser les risques d'épisodes de transmission de maladies entre celle-ci, le bétail et l'Homme, tout en assurant la protection de la biodiversité.
 
     Auteurs Ministère danois de l'environnement et de l'alimentation, site Web de l'administration danoise vétérinaire et alimentaire, AFP via Al Arabiya pour les Pays-Bas
     Source : ProMED

     Date de publication : 3 juillet 2020 - (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 12 juillet 2020)

L'OMS soupçonne une transmission du virus de l'animal à l'Homme chez deux travailleurs, dans un élevage de visons néerlandais. Sont également listées toutes les précautions sanitaires à prendre dans de tels élevages.
 
     Auteur : Commission européenne
     Source : Journal officiel de l’Union européenne

     Date de publication : 3 juin 2020 - (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 7 juillet 2020)

Depuis 2000, une directive européenne (directive 2000/54/CE), régulièrement mise à jour, énonce des règles visant à protéger les travailleurs qui, du fait de leur activité professionnelle, sont exposés ou risquent d’être exposés à des agents biologiques (notamment dans l'agriculture, l'industrie agroalimentaire, les cliniques vétérinaires) ; elle indique les mesures à prendre pour toute activité susceptible de présenter un risque d’exposition à de tels agents, et pour déterminer la nature, le degré et la durée de l’exposition des travailleurs auxdits agents. La directive (UE) 2020/739 vient ajouter en urgence le SARS-CoV-2 à l’annexe III de la directive précitée, annexe qui dresse la liste des agents biologiques connus pour provoquer des maladies infectieuses chez l’Homme, classés selon leur niveau de risque d’infection.
 
     Auteurs : Bondad-Reantaso M. G. et al.  
     Source : Asian Fisheries Science

     Date de publication : 20 avril 2020 - (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 25 octobre 2020)

L’article développe les arguments disponibles pour affirmer que la probabilité de contamination des animaux aquatiques et de leurs produits par le SARS-CoV-2 est négligeable.
 
     Auteur : ANSES
     Source : ANSES

     Date de publication : 14 avril 2020  - (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 12 juillet 2020)

Cet avis fait le point sur le rôle potentiel des animaux de compagnie, des animaux de rente et des aliments dans la transmission du SARS-CoV-2 (pas de preuve que les animaux domestiques jouent un rôle épidémiologique dans la diffusion du SARS-CoV-2).
 
    Auteur : Académie vétérinaire de France
    Source : Académie vétérinaire de France
    Date de publication : 2 avril 2020 - (mis en ligne sur le site de l’AEEMA le 7 juillet 2020)
 

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